Reprenant ce qui a bien fonctionné dans le premier épisode, Youda Survivor 2 est un jeu de gestion extrêmement agréable et qui conviendra surtout aux casual gamers. Comme précédemment, es joueurs doivent sauver une tribu sur une mystérieuse île en terminant une multitude de tâches différentes. Cette fois-ci, il y a une centaine de niveaux à débloquer, permettant au jeu d’offrir une durée de vie plus que confortable, ainsi qu’un mode siège séparé du reste de l’aventure. Mais c’est aussi sans compter les objectifs secondaires, optionnels, qui peuvent ajouter de la variété, ainsi que les médailles à débloquer au fil de l’histoire. On doit donc exécuter un certain nombre de missions tout en exploitant l’univers du jeu avec notamment le besoin de collecter des produits issus des animaux, comme des œufs, du lait, avant de pouvoir ensuite créer et introduire des machines diversifiant les possibilités, comme la création d’objets inédits ou d’aliments plus nourrissants.

En outre, les objets ainsi créés peuvent être par la suite utilisés pour créer des potions afin de donner au joueur plus d’énergie. C’est quelque chose de crucial, car si vous êtes à court d’énergie ou d’eau, ce sera le game over. Youda Survivor 2 fonctionne en temps réel, ce qui signifie que les joueurs doivent attendre entre chaque action, et contrôlent chaque étape de construction. À ce sujet, il peut parfois être frustrant de patienter, notamment parce que les ennemis peuvent surgir tout au long du jeu, et ajouter un véritable chaos à votre village. Quelques ajustements sont nécessaires pour bien maitriser tout ça, mais les développeurs auraient sans doute pu rendre les temps d’attentes plus agréables et optimiser le rendement.  Mais rassurez-vous : même si les ennemis peuvent être nombreux, ça n’est pas pour autant un challenge trop difficile.

Pour varier un peu le gameplay, on peut également créer des rituels pour disposer d’améliorations, mais là encore, ça demande un peu d’entrainement. Visuellement, le jeu est plutôt joli, même si ce n’est pas révolutionnaire. La musique fait le travail, c’est assez drôle dans l’ensemble, quelques bugs viennent toutefois entacher certaines actions, mais rien de dramatique.