On le disait dans notre test d’Infinity Blade 3, les clones de la série de Chair Entertainment sont nombreux. Ici, on a remplacé l’univers fantasy par des combats de robots et de monstres géants. On se bat avec l’aide de différents gestes tactiles à base de swypes avec toutefois quelques légères différences au niveau des animations. Ça n’a pas grand intérêt, mais ça reste agréable à regarder. On a aussi la possibilité de tapoter à gauche ou à droite de l’écran pour esquiver des attaques tout en touchant le milieu de l’écran pour frapper l’adversaire. On peut également effectuer une parade pour prendre moins de dégâts. Lorsque votre ennemi géant s’arrête pour reprendre son souffle, c’est à vous de glisser votre doigt contre l’écran pour faire pleuvoir des combos et diminuer sa barre de vie. Vous disposez enfin d’attaques spéciales à débloquer.

Les combats durent un petit peu moins de deux minutes et se terminent grâce à des QTE qui exécutent l’adversaire (ou vous-même). Cependant ce rythme soutenu est vite plombé par des bugs. Il n’est pas rare de se retrouve face à un ennemi statique qui ne peut pas frapper. On se contente donc d’emmagasiner suffisamment de puissance pour porter un coup critique. On note également que l’on peut personnaliser son Jaeger en lui proposant de nouvelles armes et des armures plus puissantes. Ces améliorations sont essentiellement esthétiques, même si certaines peuvent changer vos statistiques de départ. Mais le matraquage habituel reste le même. Pacific Rim est donc un jeu brutal, mais il ne parvient pas à tirer parti de la violence qu’il met en scène. Après une heure ou deux, notre patience en prend un coup.