Erica Dean, la célèbre enquêtrice de G5 Entertainment fait son grand retour dans Righteous Kill 2 : Revenge of the Poet Killer. Et une fois encore, elle s’est mise dans de beaux draps. Cette New-Yorkaise pure souche n’a qu’un seul but depuis des semaines : mettre un terme aux agissements du Tueur-poète. Ce psychopathe est en effet l’auteur d’une série de meurtres sordides où il n’a laissé comme simple indice que des messages étranges. De nouveau sur les rails, Erica va pouvoir enquêter et tenter de déceler le vrai du faux, et reconstituer des scènes pour tenter de retrouver l’assassin, et sauver des victimes. Un scénario ambitieux, bien plus que le précédent, qui laisse d’ailleurs une certaine place à la surprise avec quelques révélations et des retournements de situation avec des personnages en qui l’on avait confiance, mais qui se révèle être d’odieux truands. Une chose est certaine, dans cette suite, pas question de donner le bon dieu sans confession.

Suivant la voie du Tueur-poète, vous incarnez donc Erica, et votre but et de tenter de percer le mystère de ce redoutable adversaire. Cela signifie que vous allez enchainer les scènes d’objets cachés, regroupés autour de différents puzzles. Comme c’est souvent le cas avec ce genre de jeux, il y a un nombre important de décors à explorer, et les objets à trouver sons divers et variés. Cette fois-ci, la plupart des objets sont d’ailleurs tous reliés à l’intrigue en cours, ce qui ajoute un certain sens du défi. À gauche de l’écran, on peut voir la silhouette de l’objet à retrouver, ce qui apporte au gameplay un style de détective. Et en bonne enquêtrice, vous devez relever des preuves. Par exemple, lorsqu’il s’agit de récupérer un échantillon de sang, vous devez utiliser un coton-tige, tandis que les zones d’ombres ont besoin d’un coup de lampe torche pour être révélées. Cette combinaison d’actions permet de rendre les choses plus intéressantes.

Si les scènes d’objets cachés sont encore nombreuses, les passages en mode « Experts » se révèlent être les amusants. Outre les deux exemples cités ci-dessus, il y a aussi la possibilité de dépoussiérer des lieux pour y trouver des empreintes, ou bien décoder des documents chiffrés. C’est assez standard, c’est sûr, mais le précédent épisode n’avait pas autant de choses à faire, ce qui est plutôt intéressant à noter. Seuls les puzzles laissent à désirer : ils sont faciles, pas très originaux, et se permettent même parfois d’être ennuyeux. Sur le plan technique, il n’y a rien de profondément mauvais dans Righteous Kill 2 : Revenge of the Poet Killer. On est face à des scènes réalistes qui font le job.