L’Égypte est un pays qui fascine encore. Les pharaons n’ont en effet pas laissé passer tous leurs secrets, si bien qu’un voile de mystère plane encore sur les pyramides, mais aussi sur les malédictions qu’elles renferment. C’est justement sur ce terrain que s’aventure Escape from Doom qui n’est pas un simple runner puisque l’on peut cette fois-ci se défendre contre une menace somme toute classique lorsque l’on se trouve dans ce pays se situant en grande partie sur le continent africain. Le héros que l’on incarne n’a pas de visage puisque l’action se déroule à la première personne, et celui-ci a eu la mauvaise idée d’aller voler les artefacts d’un pharaon. Une fois que vous vous êtes échappé de l’ancien tombeau où vous les avez trouvés, vous vous rendez compte que vous faites désormais face à un désert en pleine tempête qui pullule de gardiens prêts à en découdre.

Tel un Indiana Jones, il vous faut donc courir dans le sable en récupérant au passage des pierres précieuses et des clefs cachées dans des urnes puisque vous pourrez par la suite débloquer des armes à feu supplémentaires, des armes blanches, mais aussi des munitions, ainsi que des améliorations. Grâce à votre équipement, vous pourrez vous défendre contre les ennemis qui apparaitront au fur et à mesure de votre course. Le but est d’aller le plus loin possible et d’attraper le plus de bonus avant de mourir. Côté gameplay et jeu à la première personne obligent, on ne voit que ses mains et l’arme que l’on porte. Pour bouger pendant que vous courrez automatiquement, vous devez appuyer avec vos pouces à droite ou à gauche et ainsi aller dans la direction souhaitée. Notez qu’il y a la possibilité de manipuler le personnage avec l’accéléromètre, ce qui permet de faciliter certaines séquences, notamment sur les tablettes tactiles.

Rassurez-vous, toute l’action ne se déroule pas dans le désert, car au fil de votre avancée, vous aurez certes des tempêtes qui vous tomberont dessus, mais il vous arrivera aussi d’aller dans des temples et profiter d’un environnement un peu différent. Le gameplay change d’ailleurs radicalement d’une zone à une autre, et il n’est pas rare de se faire surprendre. Visuellement, le jeu est d’ailleurs assez joli et l’ambiance égyptienne change pas mal des autres jeux du genre qui nous avait habitués la plupart du temps à des décors colorés, très enfantins. Il y a pas mal de défis et d’éléments à débloquer, la compatibilité Game Center aide justement à renouveler le plaisir, ce qui donne au final une durée de vie confortable à condition évidemment de ne réserver le titre qu’à de courtes séances de jeu, comme quasiment toutes les autres productions du genre en somme.