La première version du jeu sortie sur iPhone était quasiment injouable : bug graphiques, menus impraticables, chargement fréquents, plantages fréquents, difficulté très mal dosée, etc. Mais le premier patch pour le jeu (1.1.0) corrige heureusement la quasi-totalité de ces problèmes.

Galaxy on Fire reprend exactement la trame et le gameplay de son ancêtre sorti en 2007 sur téléphones Java. On y incarne Keith T. Maxwell, ancien pilote des forces terriennes venant de se mettre à son compte. Libéré de nos obligations militaires, une galaxie de missions de mercenaires nous attend.

Mais avant d’être lâché dans l’immense univers de Galaxy on Fire, le jeu commence avec une série de missions tutoriels et obligatoires à la difficulté absurdement trop difficile. Il est heureusement possible de baisser la difficulté du jeu, ce qui réduit les dégâts subits et augmente ceux infligés aux ennemis.

Mais une fois ces missions terminées, on est complètement libre d’explorer la galaxie et d’effectuer des missions ou l’on veut et pour qui l’ont veut. On pourra ainsi rester aligné avec les terriens ou travailler pour leurs ennemis, l’empire Vossk. Chaque mission accomplie fera pencher notre jauge d’alignement vers l’un ou l’autre des camps.

Les missions sont variées et l’objectif peut être d’éliminer une flotte ennemie ou un vaisseau en particulier, de détruire un champ de déchets ou de mines, de protéger un vaisseau ou un convoi, etc. Certaines missions doivant être accomplies dans un temps limite offrent des défis intéressants puisqu’il sera rarement possible de tout faire.

La galaxie de Galaxy on Fire est composées de dizaines de systèmes solaires, chacun comportant plusieurs planètes ou stations spatiales, comprenant à leur tour plusieurs missions chacune. Autant dire qu’il y a de quoi s’occuper ! A mesure que l’on accomplit des missions, on monte de niveau et de réputation, et des missions de plus en plus difficiles s’offrent à nous.

Mais heureusement, chaque mission rapporte également son lot de crédits intergalactiques, que l’on pourra dépenser dans l’achat de vaisseaux et d’armes de plus en plus puissantes. Le jeu propose une quinzaine de vaisseaux différents et une vingtaine d’armes et équipements tels que divers canons lasers, missiles et blindages.

Si le contenu du jeu est identique à la version Java, les graphismes ont été entièrement refaits et à ce niveau là le jeu est magnifique. Tous les vaisseaux sont bien modélisés, les images de planètes, d’étoiles et de nébuleuses qui constituent les « fond » du jeu sont splendides.

Pour contrôler notre vaisseau, on utilise un joystick virtuel situé en bas à gauche de l’écran et un bouton de tir situé en bas à droite. Une option de tir automatique étant possible, on jouera quasiment uniquement avec le pouce gauche. La maniabilité du jeu est correcte, mais [[Fishlabs]] a en contrepartie énormément réduit la tolérance lors de la visée d’un ennemi. Alors que sur la version Java il suffisait de viser la cible à plus ou moins 30°, il faut ici viser très précisément, ce qui s’avère assez difficile.