Dans Hellraid : The Escape, on incarne une âme torturée et tourmentée qui souhaite s’échapper d’un donjon remplit de salles fermées à clé. Il existe cependant différents pièges tranchants entre vous et votre objectif, et bon nombre de casse-têtes également. Aucun des défis auxquels vous devrez faire face ne s’avère particulièrement original : il y a des miroirs et des lasers qu’il faut faire réfléchir, des pierres à tirer sur un interrupteur, des combinaisons à trouver pour déverrouiller des coffres. On peut interagir avec les objets rayonnant d’une aura dorée de différentes façons en les poussant, tordant ou en les tirants. L’ensemble du jeu baigne dans des tons bruns ternes. Mais malgré le peu de variété, il est assez impressionnant visuellement. Des cadavres se balancent sur des chaînes, il y a aussi des rats et des araignées qui pullulent. Un joystick virtuel et flottant contrôle vos mouvements, et vous pouvez déplacer votre regard en faisant glisser votre doigt sur l’écran. Un bouton inventaire permet de revoir les objets que l’on a collectés pour éventuellement les combiner.

L’unique ingéniosité provient des ennemis. Il est impossible de leur faire du mal directement, ce qui fait que vous devez trouver un autre moyen de les tuer. C’est assez satisfaisant de résoudre une énigme menant à l’écrasement d’un squelette. Le reste du jeu joue la carte du classicisme : il y a des pics qui sortent des murs, une série de mystérieuses lettres racontent également une histoire de sorciers. Hellraid : The Escape n’est donc pas l’expérience la plus divertissante qui soit sur iPad ou iPhone, mais elle s’avère satisfaisante et arrive à insuffler une certaine ambiance horrifique. On s’intéresse ainsi beaucoup plus aux décors et aux détails médiévaux laissés ici et là, et même si on aurait aimé plus de diversité dans les pièces que l’on traverse, c’est tout de même un effort à noter. Les puzzles ne sont pas non plus très difficiles, réduisant la durée de vie. Seuls certains affrontements dotés d’énigmes qui ne fonctionnent pas toujours très bien risquent de vous donner du fil à retordre. C’est d’ailleurs parfois frustrant.