Malgré un nom qui laisse espérer beaucoup de choses pour les fans de la licence de Games Workshop, Warhammer 40 000 : Storm of Vengeance n’est qu’un simple Tower Defense, au gameplay plutôt classique, qui rappelle d’ailleurs sur beaucoup de ses aspects Plants vs. Zombies. Il commence beaucoup de manière prometteuse, puisque l’on nous offre le choix d’utiliser des Orks ou des Dark Angels, offrant donc des histoires différentes, mais c’est loin d’être un scénario passionnant. Le rythme n’est pas présent, et ce n’est pas le tutoriel bien trop loin, qui interrompt l’action constamment, qui va nous faire changer d’avis sur cette question. On est donc face à un Tower Defense comme on en voit beaucoup sur l'App Store. Les joueurs doivent placer des unités sur chacune des voies disponibles à l’écran, et l’objectif est de détruire ce qui se trouve en face.

Cinq voies sont disponibles, avec toutefois l’obligation de n’en capturer que trois en les détruisant, sur la plupart des niveaux. Au début de nos voies, on peut placer des bâtiments qui vont produire de l’énergie, ainsi que des casernes pour produire des unités. Celles-ci sont produites de sorte que l’on puisse les mettre de côté pour une utilisation ultérieure, en supposant évidemment que l’on ait la quantité nécessaire pour le faire. On peut ensuite améliorer tout ce beau monde pour accéder à de meilleures unités, ou des attaques spéciales. C’est un concept simple, mais pas pour autant inintéressant, mais il y a toutefois plusieurs problèmes. La première chose, c’est que Warhammer 40 000 : Storm of Vengeance s’avère vite répétitif. Malgré le fait qu’à certains moments, le jeu essaye de mélanger différents genres, avec par exemple de la stratégie (seules certaines unités peuvent battre des ennemis bien spécifiques), on a bien vite fait le tour de la question.

Il y a toutefois les arbres de compétences qui offrent quelques surprises, et qui sont par ailleurs peu maniables sur iPhone. L’I.A. est également un gros point noir du jeu : il lui est possible d’aller sur d’autres voies pour attaquer les ennemis, sauf qu’elle ne le fait pas, ou très rarement, ou alors elle n’en fait qu’à sa tête, rendant difficile un niveau qui ne doit pas l’être. La partie tactique du gameplay sombre donc rapidement dans le n’importe quoi. Ces défauts sont bien trop dommage puisque Eutechnyx peut se targuer de proposer une cinquantaine de niveaux, avec quelques objectifs secondaires, mais dans la mesure où l’on fait souvent la même chose, cette durée de vie confortable est rapidement gâchée.