Dans Wolfenstein 3D Classic, on incarne le sergent BJ Blazkowicz, un soldat américain qui doit s’échapper du château Wolfenstein, le quartier général de la division paranormale de l’armée Nazi. Contrairement à l’adaptation « RPG » du titre, il s’agit bien ici de la version originale du jeu et non censurée du jeu, remplie de portraits d’Hitler et de croix gammées et l’on tue bien des chiens (et non des rats mutants). Ca fait toujours plaisir !

A travers les 6 épisodes qui composent le jeu, on va donc devoir affronter les différentes troupes qui composent cette section de l’armée allemande. Wolfenstein 3D (sur iPhone comme sur l’original) comporte 6 types d’ennemis. On rencontrera d’abord des ennemis classiques comme les soldats de base, les officiers (qui comme chacun le sait, sont plus résistants), les soldats SS ou les chiens d’attaque. Mais le château Wolfenstein est également habité par les expériences du docteur Schabb : des zombies et des fantômes à l’image d’Hitler qui lancent des boules de feu.

Chaque épisode est composé de 10 niveaux, dont un niveau secret et un boss. L’entrée du niveau secret doit être découverte dans un des 8 premiers niveaux. Chaque niveau comporte en effet de nombreux passages secrets renfermant divers bonus (trésors, armes, munitions, santé). Pour découvrir un passage secret dans un mur, il faut simplement se tenir collé à ce mur en le regardant. Trouver tous les passages secrets revient donc à parcourir tous les niveaux en glissant le long de tous les murs !

Techniquement Wolfenstein 3D est une bonne surprise à deux niveaux. Tout d’abord, le jeu est extrêmement fluide. C’est normal, vu que la technique utilisée pour le rendu en pseudo-3D (le « ray casting ») a été conçue pour être fluide sur les ordinateurs d’il y a 20 ans, bien moins puissants que l’iPhone / iPod Touch, mais c’est néanmoins très agréable. Graphiquement le jeu est également fidèle à l’original, c'est-à-dire maintenant complètement dépassé en termes de qualité graphique. Il est très pixélisé, les ennemis sont en 2D, les niveaux sont complètement plats et uniquement composés de murs perpendiculaires.

L’autre bonne surprise concerne la maniabilité du jeu. De gros efforts ont été faits à ce niveau là, et il est possible de configurer les contrôles de très nombreuses manières différentes. 4 dispositions différentes des contrôles sur l’écran sont proposées, et il est également possible de configurer les déplacements ou la visée pour utiliser l’accéléromètre (avec une sensibilité réglable). A ce niveau là, Wolf 3D est quasiment irréprochable. Avec un peu d’entrainement, on peut se déplacer de manières fluide, et passer les coins comme on le ferait dans un FPS sur PC, c'est-à-dire en se tournant et en se décalant en même temps, de façon à arriver directement avec le viseur sur l’ennemi. Seul petit regret, le bouton de tir est un peu haut.