Manuganu 2 est, comme son grand frère, un autre jump’n run. Il s’agit autrement dit d’un jeu où le personnage va avancer tout seul, et dans lequel il va falloir sauter, glisser et s’accrocher aux différents éléments du décor avant d’avancer toujours plus dans les décors. Pour cette suite, on se retrouve face à un jeu toujours aussi sympathique visuellement. Il rappel de bien des façons Rayman Fiesta Run, notamment dans l’utilisation de la 2,5D, mais avec cependant un peu moins de peaufinage et de créativité. Du côté des contrôles, on dispose d’un bouton permettant d’arrêter le héros, contrairement au haut d’Ubisoft. Mais l’une des nouveautés de ce second épisode, c’est sa plus grande diversité. Chaque monde donne droit à un boss-level, et donc à un challenge souvent croustillant.

À cela s’ajoute plusieurs nouveautés de gameplay empruntés à Whale Trail, mais aussi Badland. La caméra change, et vous tombez dans un niveau avec de l’escalade effrénée qui vous oblige à utiliser des poteaux à la verticale. Plus tard, ce seront des niveaux qui commenceront à s’effondrer avec des pics qui apparaissent ici et là, donnant lieu à une nouvelle capacité, celle qui vous permet de glisser afin d’aller plus haut, plus rapidement. Les niveaux gagnent également en diversité avec plusieurs chemins possibles que l’on peut débloquer, car ils sont bien cachés. Évidemment, il n’y a rien d’original là-dedans, mais c’est plutôt la façon dont Manuganu 2 agence les idées trouvées ici et là.

Mais l’un de ces principaux défauts est toujours quelque peu présent : le jeu est toujours désespérément court, même si ça s’est amélioré depuis le premier opus. Il est aussi un peu trop long à redémarrer une partie lorsque l’on meurt.