Adaptation de film oblige, le scénario de Terminator Renaissance suit de près celui du film (et donc du jeu mobile) : on y incarne John Connor, chef de la résistance, dans la lutte contre les robots de Skynet. Les résistants ne sont plus qu’une poignée face à une armée de robots en tout genre qui veut anéantir la race humaine. Et l’on est bien sûr le dernier espoir de l’humanité.

Le jeu est un shooter à la troisième personne aux graphismes assez inégaux mais globalement réussis. Trois modes de contrôles différents sont proposés, mais celui par défaut est très efficace : on déplace notre héro à l’aide d’un pavé virtuel en bas de l’écran, et l’on vise en déplaçant notre doigts sur l’écran de l’iPhone (comme pour naviguer sur une page web). On tire à l’aide d’un bouton virtuel en bas à droite. La prise en main est correcte, à l’exception de quelques petits blocages dans certains passages et de la conduite en moto.

L’ambiance des combats est plutôt réussie, mais l’essentiel du jeu consiste à se trouver un abri et à tirer sur les ennemis sans stratégie particulière. Le jeu comporte tout de même quelques subtilités pour varier le gameplay. L’histoire alterne tout d’abord deux héros différents équipés chacun d’une arme différente. Un lance grenade et une arme laser sont également utilisables par les deux héros.

Enfin, des séquences de conduite à moto viennent apporter un peu de variété au jeu, mais les sensations de conduites ne sont pas très agréables. Un mini-jeu « de piratage » sans intérêt est également présent dans le jeu : il faut y faire glisser une bille sur un circuit sans toucher les circuits rouges. On aurait préféré que Gameloft]] se concentre sur la partie principale du jeu (le shooter) plutot que d’y ajouter d’autres mini-jeux manquant de finitions.

Mais le principal problème de [[Terminator Renaissance est sa durée de vie : le jeu est très facile et se fini en un peu plus d’une heure, même en mode difficile. Ce dernier est à peine plus dur que le mode normal. Après avoir terminé une fois le jeu, le mode « extrême » devient disponible : on y incarne un terminator, qui possède l’énorme inconvénient de ne pas pouvoir se mettre à couvert. A part ça et quelques « succès » à débloquer, le jeu possède quasiment aucune rejouabilité.