Lorsqu’un game-designer comme Toru Iwatani (créateur de Pac Man) cherche à revisiter sa création, le plus dur est de faire évoluer la formule tout en conservant les fondamentaux de l’original. C’est exactement ce que ce dernier a réussi à faire avec Pac-Man Championship Edition. Ce ravalement de façade était excellent, le concept original était respecté - Pac-Man doit avaler toutes les gommes d’un labyrinthe en évitant les fantômes et ensuite les avaler après avoir bouffé une super gomme - mais élevé à un tout autre niveau. Les labyrinthes couvert de néons étaient divisés en deux, et manger les gommes d’une partie, faisait apparaître un bonus dans l’autre. En le mangeant, une nouvelle configuration de gommes apparaissaît et ainsi de suite. Le plus gros changement concernant Pac-Man CE était sa rapidité. Même si vous aviez saigné le jeu original et atteint le fameux kill-screen, rien ne vous avait préparé à une action aussi frénétique.

On arrive maintenant à cette fameuse version DX, qui semble être grosso modo la même chose en mieux, mais faite de la meilleure manière possible. Encore une fois, tout est question d’évolution légitime, avec le but de rendre Pac-Man CE encore meilleur. La réponse, apparemment était de mettre plus de fantômes. Beaucoup plus de fantômes. Dans DX, déclenchez une nouvelle configuration de gommes et vous verrez des fantômes endormis apparaître. Il suffit de passer près d’eux pour les réveiller et être pris en chasse par une chaîne de fantômes ne vous lâchant pas d’une semelle. Encore une fois le but est d’obtenir un high-score et les fantômes sont la clé. Une fois qu’on a avalé une super gomme il faudra avaler le plus de spectres possibles pour faire grimper le score. Et si on meurt rarement, ce n’est pas non plus impossible. En étant trop près d’un fantôme, le jeu passe en slow-motion, comme un jeu des années 80 qui serait infecté par Matrix. Mais plutôt que d’être une facilité, cette feature permet de créer des échappées aussi haletantes qu’hilarantes. Et si les fantômes sont vraiment trop près, une bombe peut apparaître et les enverra au centre du labyrinthe, ce qui ralentira le jeu et mettra fin à votre multiplicateur de score.

Contrairement à son prédécesseur, DX possède plusieurs labyrinthes. Il y’en a 8 au total incluant l’original. Chaque labyrinthe recèle son lot de challenge, et le jeu supporte les manettes MFi si vous êtes allergique aux swipes. Mais le plus fort c’est que Bandai Namco s’est enfin débarrassé du modèle free-to-play qui plombait l’original. Pac-Man Championship DX est tout simplement le meilleur épisode de la série, et il y’a fort-à-parier qu’il ait sa place dans les prochains tops des meilleurs jeux de l’année sur mobiles.