A la fois inspiré de son homologue sur consoles de salon mais aussi et surtout d'Infinity Blade, Lords of the Fallen n'arrive cependant pas à faire honneur à ses deux modèles, que ce soit en termes de fun ou d'intensité. Non seulement le jeu possède un certain nombre de défauts non négligeables, mais ce dernier se voit affublé d'un tarif plutôt salé (10.99 euros) qui risque de lui couper une bonne partie de son public. Et il n'y'a rien d'injuste à cela, car le titre de Deck13 Interactive édité par CI Games n'en a clairement pas assez sous le capot pour justifier ce tarif, malgré quelques bons moments. 

Après avoir choisi son personnage, on se retrouve trimballé à travers une série de combats contre des adversaires puissants et autres créatures monstrueuses. On attaque, on bloque, on esquive et on contre-attaque pour vider la barre de vie de l'adversaire. Pour ce qui est des contrôles, tout se fait via des swipes et des taps et si vous avez déjà joué à un jeu de la série Infinity Blade, vous savez alors exactement à quoi vous attendre. Il y'a bien quelques petites surprises et nouveautés, comme un système de combos destiné à rendre l'action un peu plus trépidante, mais tout cela reste du déjà vu. D'autant plus que le système fonctionne rarement, à cause de contrôles souvent imprécis. 

Et il n'y'a pas que la maniabilité qui pose problème, car on ne ressent que très peu la violence des coups infligés. Et tout ceci est amplifié par le fait qu'il est souvent difficile d'exécuter l'action que l'on souhaite. Pour illustrer un peu mieux ce phénomène, il nous est par exemple arrivé plus d'une fois de massacrer une bête terrifiante en poignardant l'espace entre ses deux jambes. Sans compter que d'autres problèmes techniques sont au programme, avec par exemple quelques bons vieux freezes des familles. Lords of the Fallen reste cependant correct et si ce dernier était disponible gratuitement, nous pourrions vous suggérer de vous laisser tenter. Mais ce n'est pas le cas, c'est pourquoi nous nous en abstiendrons.  Si on peut tout de même noter la qualité de la direction artistique, des graphismes et de l'ambiance sonore, tout cela reste un peu trop léger pour justifier les 11 euros demandés.