Hitman : Sniper est un jeu où on passe la plupart de son temps à tirer sur des gens. Si il essaie parfois de capter l’esprit infiltration propre aux jeux de la série, il n’y parvient jamais totalement. L’Agent 47 étant obligé de faire du surplace et de n’avoir qu’une seule arme - un fusil de sniper donc - difficile de rendre hommage à ce qui faisait la force de la saga Hitman. On incarne évidemment l’Agent 47, posté à différents endroits et on devra compléter différentes missions, toutes impliquant la mise à mort de cibles spécifiques. À côté de cela, on trouve différents objectifs histoire de rompre un peu la monotonie. Gagner un certain nombre de points sans être détecté, faire un headshot sur une cible mouvante ou utiliser un des rares pièges que ile jeu nous autorise à utiliser.

La maniabilité est très simple, on tapote l’écran pour regarder à travers la lunette, on zooms avec ses deux doigts et on tapote de nouveau sur le réticule pour tirer. On peut également configurer un bouton pour le tire si on préfère, et vous le ferez probablement après que vous ayez tiré accidentellement pour la dixième fois. Le fusil se recharge en exécutant une série de QuickTime Events qui vous permet de remplir les chargeurs un peu plus vite, et à terme on pourra obtenir des compétences permettant de ralentir le temps ou davantage d’informations sur vos cibles.

Les pièges constituent certainement la partie la plus intéressante du jeu. On peut par exemple leurrer les gardes en désactivant les alarmes où leur tirer dessus pile au bon endroit pour les faire tomber dans un jacuzzi. Mais le jeu reste quand même assez répétitif. On regarde dans sa lunette, on zoome et on tire. Ça n’en fait pas un mauvais jeu pour autant, et celui-ci est plutôt solide. On sent juste qu’on aurait pu en avoir plus, et que Hitman : Sniper aurait dû utiliser davantage d’idées de gameplay de la série originale afin d’être plus varié. Ça n’empêche pas de s’amuser dessus, mais au bout d’un moment il devient lassant de zoomer et tirer sur des cibles encore et encore.