Transistor est un jeu qui ne manque pas d’allure. Son univers cyberpunk beau et étrange a quelque chose d’assez indéfinissable et unique, et il est très plaisant de le voir tourner sur un iPad. Et si il suit quelques règles incontournables du parfait petit RPG, il n’a pas peur d’en bafouer d’autres. Il y’a bien quelques erreurs qui auraient pu être contournées ça et là, mais dans l’ensemble il s’agit d’un portage impressionnant d’un jeu déjà très solide sur PC et PS4.

Le jeu nous raconte l’histoire de Red, une chanteuse évoluant dans un monde bizarre fait d’épées qui parlent et de robots plutôt vénères. Si on ne sait pas vraiment ce qu’on fout là au début, l’histoire et l’univers se dévoilent petit à petit au fur et à mesure du jeu. La maniabilité est complètement tactile et Transistor se joue en tapotant sur l’écran. Appuyer légèrement à un endroit de l’écran fera déplacer Red à ce même endroit. Le système de combat permet de se battre de deux manières différentes : l’une en temps réel, et l’autre en semi-temps réel où on pourra mettre le jeu en pause et préparer nos actions avant de les exécuter.

Les combats sont plutôt rapides, et le jeu a une approche intéressante des concepts de vie et de mort. À chaque fois que la barre de vie tombe à zéro, Red perdra une compétence et ce, définitivement. Transistor se montre assez linéaires, mais les complètistes pourront découvrir des objets à collectionner qui pourront leur en apprendre plus sur l’histoire. Mais si le jeu est souvent beau à tomber par terre, tout n’est pas parfait à l’image de ces pics de difficulté aussi injustes que soudains. En clair, si il n’est pas aussi impressionnant que Bastion en son temps, Transistor réussit parfaitement son passage sur mobiles.