Octodad : Dadliest Catch raconte l'histoire d'un poulpe sous couverture tentant de passer pour un humain. Si jusqu'ici la supercherie semble avoir fonctionné - le jeu s'ouvre sur son mariage - il faudra maintenir cette couverture coûte que coûte. Cela semble ridicule ? Et bien oui, mais c'est là tout l'intérêt du jeu. Chaque tentacule d'Octodad est contrôlée indépendamment, bien que "contrôle" soit ici un bien grand mot. En effet, la plupart du temps on dirigera péniblement le personnage, un peu comme si on était en état d'ivresse, en tentant de casser le moins d'objets possibles. Le côté droit de l'écran permet de contrôler sa jambe droite, et le côté gauche permet de diriger la jambe gauche. En tapotant l'écran avec deux doigts, on pourra zoomer afin de ramasser des objets en faisant glisser son doigt. En clair, le gameplay a tout du chaos organisé. 

Si cela semble très difficile, tout l'intérêt d'Octodad repose sur les situations comiques liées à cette difficulté. On se prend des peaux de bananes, on se fait gifler par des poissons, et on est victime de tout un tas de situations ridicules. Et ça fonctionne très bien, il suffît d'entendre les excuses et l'embarras qu'éprouve notre personnage alors qu'il explose un autre vase. Niveau humour, on est à mi-chemin entre le Dr Zoidberg dans Futurama et un sketch des Monty Python et c'est principalement ce qui a convaincu les joueurs et la critique lors de sa sortie sur PC et consoles l'an dernier. Le portage mobiles a pris un certain temps et la plupart du temps, il remplit parfaitement son office. 

Il est certes difficile de juger une maniabilité délibérément difficile, mais cette version tactile n'est pas aussi précise que la version PC ou PS4. Malgré cela, on ne peut que vous recommander ce Octodad : Dadliest Catch, surtout si vous aimez l'humour absurde. Car tout fan de ce type d'humour devrait essayer ce défi à la physique hasardeuse.