Leap Day repose sur un concept simple : on incarne une petite créature jaune toute mignonne se déplaçant automatiquement que l'on doit faire bondir pour progresser dans les niveaux. Pour sauter, il faut tapoter l'écran. En le tapotant une seconde fois, notre machin jaune effectuera un double-saut. Un petit jeu de plates-formes mignon et tout simple, pensez-vous ? Attendez de voir cet idiot de bidule jaune, s'empaler, s'éléctrocuter ou se faire piétiner par un dinosaure pour voir. 

Car oui, vous allez rager, et pas qu'un peu car Leap Day est loin d'être un jeu facile. Vous aller rager, prétendre que le jeu est impossible, et hurler toutes sortes de noms d'oiseaux. Puis lors d'un ultime essai, vous réussirez à franchir la section dans laquelle vous étiez bloqué et vous vous sentirez surpuissant, jusqu'à mourir 5 secondes plus tard et rager de plus belle. Fort heureusement, des checkpoints sont présents pour vous aider et il sera possible de les débloquer en les payant avec les fruits que vous avez collectés ou en regardant une pub. Mais même avec des checkpoints, compléter un niveau de Leap Day reste un énorme challenge. 

En prenant un peu de recul, on se rend compte que Leap Day repose autant sur le choix d'un chemin à parcourir que sur la rapidité de nos réflexes. Il tient tout autant du test de dextérité que du puzzle-game. Et là où Leap Day fait très fort c'est qu'il offre un nouveau défi tous les jours, en redistribuant les cartes et en modifiant les ennemis, les pièges et les environnements. Et c'est avec sadisme que Leap Day notera tous vos échecs, en ajoutant vos réussites (ou votre manque de réussite) à son calendrier. C'est difficile, mais incroyablement gratifiant. Et malgré les graphismes mignons et les musiques entraînantes, ne vous attendez certainement pas à une promenade de santé.