Nostalgie des années 90, le jeu de plateforme est plus à la mode que jamais et les tentatives de surpasser le célèbre plombier rouge et son frangin sont nombreuses. Earthworm Jim propose une approche bien différente et prends a contrepied les jeux de Big N avec une difficulté bien plus élevé que ses concurrents et un univers déjanté et beaucoup plus mature.

Gameloft]] a bien compris que le titre d'Interplay avait la particularité d'être particulièrement dur et c'est pourquoi la première chose qui nous est proposée ici est le choix de la difficulté. On découvre alors que la difficulté "originale" est ici proposée comme étant la plus difficile ! Offrir plus de choix que le jeu d'origine montre bien l'intention de Gameloft de faire découvrir le ver de terre le plus Groovy de la planète au plus grand nombre. Pour ce test, notre choix c'est porté vers le mode normal afin de pouvoir profiter un maximum du titre et d'éviter de jeter notre iPhone sur le sol en pestant contre des phases de jeu trop complexes.  

Graphiquement [[Earthworm Jim n'a pas pris une ride en grande partie grâce à ses qualités artistiques indéniable. Environnements variés et détaillés, personnages fins, l'univers fun et coloré du jeu est une franche réussite et la version iPhone du titre sublime encore cette impression.

En termes de jouabilité, Gameloft propose 2 alternatives assez classiques sur iPhone : un stick ou une croix directionnelle. La qualité des contrôles se ressent dès les premiers niveaux et c'est un vrai plaisir de réussir facilement des combinaisons saut+direction+fouet. Les phases de plateformes révèlent donc toute leur saveur malgré certains passages qui restent frustrants. Certaines phases de jeu qui demande une précision "au pixel" sont toujours présentes et donnent suffisamment de fil à retordre pour satisfaire les gamers avides de difficulté.

La structure d'Earthworm Jim est très basique mais propose des phases de jeux variées qui alterne continuellement plateforme, shoot, course dans l'espace et boss pour notre plus grand plaisir.

Principale différence avec la version originale du titre les phases de courses qui consistent à éviter un maximum d'astéroïdes sont entièrement jouables à l'accéléromètre. Et quelle claque de découvrir à quel point ces phases sont réussies et très facile à prendre en main. Seul bémol, il est très difficile de jouer avec l’accéléromètre dans les transports en commun…