Si Tetris est le jeu de réflexion le plus célèbre au monde (et le plus copié !), il est un autre jeu dont le principe vaut lui aussi son pesant de cacahouètes : PipeRush. Si le jeu vient tout juste de sortir sur l’App Store son principe est vieux comme le monde.

Récapitulatif. Dans PipeRush, le but du jeu est de relier entre eux des tuyaux de différentes formes pour former une canalisation. Pourquoi ? Pour raccorder les villes présentes sur le niveau afin de leur apporter l’eau courante. Coude droit, coude gauche, croisillon, tube droit… la quinzaine de bouts de tuyaux proposés s’affichent aléatoirement à l’écran. A vous de les placer idéalement dans le niveau pour former une canalisation sans fuite.

Cependant, à la différence de Pipe Mania ou du jeu original, il n’est pas possible d’anticiper la tuyauterie finale en plaçant librement  sur l’écran un bout de tuyau dans le vide dont on n’a pas utilité dans l’instant. Non, ici, il est obligatoire de souder tous les bouts de tuyau les uns aux autres. Mine de rien cela change énormément de choses !

S’il est possible de se débarrasser d’une pièce en la broyant dans une machine spéciale (on ne peut broyer qu’une pièce à la fois et un temps d’attente est nécessaire avant de procéder à nouveau à l’opération), il faut tout de même vider le tapis roulant sur lequel les pièces arrivent une à une. En effet, si trop de pièces s’empilent sur le tapis, la machine s’enrayent et fini par exploser !

Autant dire qu’on est sous pression ! Voilà pourquoi il ne faut pas hésiter à ajouter des pièces à sa canalisation, même si ce ne sont pas les morceaux attendus. Comme les pièces qui apparaissent sont tirées aléatoirement, au final, votre canalisation n’aura certainement pas l’allure idéale souhaitée mais peu importe ! Un long détour pour parvenir à ses fins vaut mieux qu’un game over !

Chacune des 15 pièces proposées peut être pivotée vers la gauche ou vers la droite afin de coller au mieux à la forme que vous allez donner à votre canalisation. Parfois, des pièces magiques apparaissent. Elles n’ont pas de propriété particulière, mais elles ont le pouvoir de faire apparaitre dans un coin de l’écran deux gadgets : de la dynamite ou une caisse en bois.

La dynamite, vous vous en doutez, sert à détruire un bout de canalisation qui ne sied pas à la conduite. Un coude mal placé ? Bang ! On le fait sauter ! Pratique. Les caisses en bois quant à elles sont un peu de Saint Bernard de ce PipeRush car elles font apparaitre sur l’écran et en tête de la canalisation la pièce idéale qu’il faut pour poursuivre le jeu. Elles sont malheureusement en nombre très limité !

Il est donc impératif pour vous d’utiliser en priorité les pièces magiques dans votre schéma de montage de canalisation. Plus vous aurez de dynamite ou de caisses en bois, plus simple sera le jeu par la suite. En effet, si dans un premier temps les premiers niveaux sont faciles à terminer, tout se complique rapidement. Et quand je dis que ça se complique, c’est peu dire !

PipeRush est très certainement l’un des jeux les plus difficiles du genre. Ainsi, s’il n’y a qu’une seule ville à alimenter en eau au début de la partie, leur nombre augmente par la suite. Par la suite, on trouve également des points de passage obligatoire dans les niveaux. Ce sont des bouts de tuyaux qui sont déjà en place sur le niveau et dans lesquels il faut obligatoirement faire couler l’eau. Ce qui signifie toujours plus de gymnastique intellectuelle pour mettre au point votre canalisation.

Quinze niveaux sont proposés dans le jeu. Cela peut paraître peu dans l’absolu, c’est vrai, mais parvenir à franchir le 6e ou 7e n’est pas évident. La durée de vie n’est donc pas aussi courte qu’on pourrait le penser. D’ailleurs, je n’ose pas imaginer ce que peut donner le dernier et ultime niveau du jeu ! Si l’enfer existe sur Terre c’est très certainement dans PipeRush. Comme disait Bébert, un copain d’école : « Satan l’habite ». Quel déconneur ce Bébert !