Armé d’un simple katana, votre samurai va devoir affronter des monstres et faire face à des défis à couper le souffle avec des éclats de sang sur les ponts en bois, des têtes fraichement coupées roulant sur le sol d’une forêt humide… c’est tout sauf un programme tranquille qui vous attend, mais c’est ce qui rend ce jeu génial. Les graphismes sont sympathiques et le gameplay est amusant, faisant de cette escapade un grand plaisir. Puisant son univers dans la mythologie populaire, Samurai II: Vengeance vous demande de vaincre le démon Orochi qui terrorise le peuple du japon grâce à sa forteresse flottante. Et pour l’atteindre, il va d’abord falloir tuer ses sbires. Sept chapitres sont ainsi disponibles et composent l’histoire principale du jeu, rejoint pas un mode Dojo où il faut survivre à des vagues d’ennemis interminables.

Complètement différent du premier épisode, Samurai II: Vengeance abandonne les gestes tactiles pour adopter des boutons et un stick virtuel ce qui apporte du peps à l’action. Le titre gagne en spontanéité, et on évite les combos qui ne répondaient pas forcément comme il faut dans le précédent opus. Et les combos justement sont très intuitifs avec différentes attaques possibles selon le bouton choisi. Et lorsque vous tuez des ennemis ou que vous cassez le décor, vous pouvez débloquer de nouveaux combos et développer vos talents dans le menu des améliorations. Bien que ces combos finissent par devenir compliqués, vous êtes toutefois progressivement amené à les apprendre, le jeu vous apprenant patiemment les attaques les plus longues. Il y a aussi l’une des grandes avancés de cette suite : le bouton « evade ». Celui-ci permet d’éviter des attaques plus facilement pour enchainer par des combos. L’absence d’un bouton de blocage reste un problème, mais elle est en partie corrigée par la présence de l’évitement.

La difficulté peut parfois prêter à confusion. Samurai II: Vengeance a en effet une courbe d’apprentissage qui peut sembler assez raide au premier abord, mais celle-ci s’avère très utile pour mieux appréhender la suite de l’aventure. Les deux premiers niveaux sont ainsi plus difficiles que la suite, un paradoxe qu’il est amusant de redécouvrir une fois que l’on a bien avancé dans l’histoire. La variété des environnements et des situations pèche un peu, mais ça n’est pas autant un problème, c’est juste un peu trop linéaire. La plupart des étapes consistent à traverser des ponts et des couleurs rectilignes sur plusieurs écrans. Il y a régulièrement des éléments à enclencher pour ouvrir des portes ou contourner des obstacles, ce qui évite la monotonie. Et pour la rejouabilité, il y a aussi de quoi faire : objets de collection, zones secrètes, beaucoup d’armes différentes, de la personnalisation d’équipement… autant de choses qui apportent une profondeur au gameplay.