Dans la peau d'un agent de la GDF (la bonne blague), vous allez devoir user de vos capacités bionique, que ne renieraient pas un certain Bionic Commando, pour traverser les 54 niveaux d'actions que propose le jeu et éliminer tous les scientifiques qui constituent la League of Evil. Sur ce postulat de départ, le jeu nous promet une action débridée et nerveuse dans un style graphique rétro 8 bit qui lorgne sans vergogne sur Canabalt ou Hook Champ.

Avec une maniabilité  super calibrée et particulièrement subtile il faudra user de patience et surtout de beaucoup de tact pour espérer terminer tous les niveaux avec les 3 étoiles et surtout les inévitable objets cachés symbolisés par des mallettes. C'est d'ailleurs l'une de ses forces. Loin des classiques jeu de plateforme à la Chop Chop Caveman ou Giana Sisters, ce dernier se veut très orientés challenge et scoring.

Ainsi, bien qu'il sera possible de terminer chaque niveau en une poignée de secondes, on y reviendra a plusieurs reprises pour faire le score parfait. Ce qui offre une rejouabilité certaine et le rapproche d'un Pix'n Love Rush. En sus on notera l'intégration d'open feint et d'une série de 6 succès (vous avez le droit de rire, bien que la palme revienne à The Incident et ses 4 trophées) qui ne se laisseront pas débloquer sans prise de tête. Car oui, il faut le dire, League of Evil, va vous rendre fou.

Si la maniabilité est vraiment très intuitive et réagit au poil, le level design est lui, vraiment démoniaque. Il faudra avoir un timing parfait pour passer à travers les rotations de marteau ou éviter les murs d'arcs électriques et il faudra trouver le mouvement le plus adapté pour y parvenir. Un conseil, usez et abusez du combo double saut et dash.

Si on pourra lui reprocher une durée de vie relativement faible d'environ 2 heures, on émettra une réserve, car les développeurs nous promettent du contenu dans une maj. Malgré tout, il se veut varié avec des niveaux tous très bien construits, sur la base de trois environnements et soutenus par de nombreuses musiques énergiques et très sympas. Par ailleurs il faut souligner que le style graphique est maitrisé en pixel art, flatte la rétine aussi bien sur iPhone 4 que sur iPad.