Après un petit tutorial nous expliquant les bases de la gestion de notre tour, on attaque la construction des premiers étages : un étage résidentiel pour loger nos habitants - les Bitizens – et étage de commerce pour qu’ils puissent travailler. Il faut ensuite affecter les habitants à un job, et gérer régulièrement le réapprovisionnement des magasins.

L’argent généré par les boutiques permet d’ajouter des étages supplémentaires, pour y installer de nouveaux appartements et boutiques, pour générer plus d’argent, et ainsi de suite. Comme dans la plupart des jeux de gestion du genre, les stocks se rechargent à différentes vitesses et il faudra lancer régulièrement le jeu pour avoir des boutiques qui tournent bien à 100%. Mais Tiny Tower se démarque par l’absence de «punition» comme le flétrissement des champs de Farmville : ici, si l’on ne refait pas les stocks d’un magasin, il ne vendra plus rien, mais rien ne sera gâché.

Tiny Tower est un freemium (un jeu gratuit financé par des achats intégré) et possède donc de manière assez classique là encore deux monnaies différentes : les pièces et les billets (les « bux »). Les pièces se gagnent avec le temps, lorsque les boutiques vendent leurs produits, et permettent principalement d’agrandir la tour. Les bux permettent eux d’accélérer à peu près n’importe quelle opération qui prend normalement du temps : construction, re-stockage, vente, installation de nouveaux habitants, etc.

Les bux s’obtiennent via des achats intégrés, mais aussi via de nombreux autres moyens, qui les rendent beaucoup moins rares que la plupart des monnaies virtuelles de ce genre de jeux. Par exemple, chaque habitant de notre tour rêve de travailler dans un endroit en particulier, comme un restaurant chinois ou magasin de jeu vidéo. Embaucher ce bitizen dans le job de ses rêves rapportera quelques bux.

Un autre point sur lequel Tiny Tower se démarque des jeux à la Farmville / Schtroumpfs : il y a toujours quelque chose à faire dans Tiny Tower. Au delà de la gestion des stocks qui devient vite prenante lorsque notre tour grandit, le jeu propose quelques mini-jeux comme retrouver un bitizen précis ou monter les visiteurs à l’étage de leur choix en gérant l’ascenseur. Ces jeux rapportent assez rapidement des précieux bux qui permettent de tout accélérer. Des VIP aux pouvoir spéciaux viennent également de temps en temps visiter notre tour lorsque l’on est devant le jeu.

On peut à tout moment lancer le jeu pour quelques minutes, et avoir de quoi les occuper. Des notifications locales sont également disponibles pour nous alerter quand il y a quelque chose à faire dans le jeu, mais elles deviennent rapidement trop fréquentes, si vous avez une vie en dehors de Tiny Tower.

Les graphismes sont dans un style pixel art très rétro qui donne une touche sympathique au jeu, d’autant plus que NimbleBit en joue régulièrement dans les dialogues ou le « BitBook » où l’on peut lire les derniers statuts publiés par nos habitants. Ils se révèlent souvent plein d’humour et de second degrés, à condition de parler anglais.

Sans rien de révolutionnaire pourtant, Tiny Tower est un très bon petit jeu de gestion. S’il l’on peut avoir facilement avoir envie de passer à la caisse pour accélérer la croissance de notre tour, on ne se sent jamais trop poussé à l’achat et le jeu se révèle très fun à jouer même sans payer, ce qui donne presque envie d’acheter des bux rien que pour ça !