Dans cette version pour téléphones compatibles N-Gage, on y incarne Leon Scott Kennedy pour 11 niveaux d’action dans un aéroport envahi par les zombies. Le jeu est plus orienté combat que véritablement « survival horror » comme la majorité des jeux console de la série. Ici, la majorité des pièces contiennent une bonne dose de zombies qu’il faudra éliminer avant qu’ils ne nous atteignent. Le gameplay est très proche d’un Resident Evil 4 sur console.

Les zombies de base sont très lents, mais ils nous attendent régulièrement au tournant, ce qui contribue à l’ambiance angoissante du titre. D’autant que le système de visée, bien que bien fait, ne permet pas de viser très rapidement un ennemi. Le jeu possède en effet deux modes différents : un mode déplacement et un mode tir. Dans le second, les touches directionnelles permettent de viser au lieu de diriger notre personnage. Une aide à la visée permet, lorsque l’on vise près d’un ennemi, de viser automatiquement la tête.

Si les zombies de base ne sont pas très dangereux, diverses variations viendront mettre du piquant à l’aventure, en particulier les chiens (plus rapides) et les bosses (plus solide, plus forts). Le jeu est également agrémenté de quelques séquences de « quick time events » dans lesquels il faut appuyer sur les touches indiquées à l’écran avec le bon timing pour que notre personnage effectue les actions prévues.

Au fil de l’aventure, on accumule des dollars qui permettent d’acheter ou d’améliorer régulièrement de nouvelles armes et équipements. Cela aurait pu permettre de personnaliser un peu le style de combat de notre personnage, mais la profusion d’argent fait que l’on pourra quasiment tout acheter et améliorer à fond sans problème.

Graphiquement Resident Evil : Degeneration est bien réalisé. Cela reste un peu « polygonal », mais proche de ce qu’il se fait de mieux sur téléphone sans carte 3D aujourd’hui. Seul regret, la distance de vision est parfois un peu courte. La bande son est agréable et les bruits des armes sont plutôt réussis. Le menu des options permet de régler de nombreuses options habituellement réservées aux jeux console/PC : luminosité, volumes son/musique, orientation, configuration des touches, etc.

L’aventure prendra environ 2h à terminer, un peu plus si on se perd (et je ne dis absolument pas ça parce que ça m’est arrivé, pas du tout !). Le scénario n’est pas des plus original, mais il est suffisamment travaillé pour nous plonger dans l’histoire et offrir quelques rebondissements. Comme tous les jeux N-Gage, RE: Degeneration propose sont lot de « succès » à débloquer qui permettront de redonner un intérêt à la partie solo même après avoir terminé le jeu une première fois.

La durée de vie du jeu serait tout de même assez faible sans la présence du mode « mercenaires ». Dans ce mode de jeu, l’objectif est de tuer un maximum de zombie dans une zone ou les ils réapparaissent en permanence. Le temps est limité, et pour repousser le compte à rebours, il faut ramasser des montres à certains endroits précis de la carte. Ce mode s’avère assez tactique puisqu’il faut en permanence choisir entre tuer les ennemis pour gagner des points ou les éviter pour atteindre plus rapidement la prochaine montre. Un classement en ligne permet de comparer ses points.