Dirk Dagger 2 reprend bien sûr le principe qui a fait le succès de Dirk Dagger and the Fallen Idol : un jeu d’aventure point&clic au scénario riche et plein d’humour. On y retrouve le détective Dirk Dagger et son partenaire Harry, réincarné ici en mouche. On dirige principalement Dirk, mais l’on est également ponctuellement amené à diriger Harry, lorsque Dirk est difficulté.

Le jeu se compose de très nombreux plans fixes dans lesquels on se déplace à l’aide des touches latérales, la scène défilant défilant alors à l’écran. Contrairement à un point&clic classique, les différents objets de l’écran sont automatiquement sélectionnés lorsqu’ils se situent au milieu de l’écran. On perd donc le coté « exploration » qui consiste à passer le curseur partout pour trouver les objets.

Ce choix de design accentue le principal défaut de Dirk Dagger et le Zeppelin Nucléaire : sa très grande linéarité. Le jeu est à la limite de la bande dessinée / dessin animé. La sélection automatique des éléments à l’écran réduit la recherche d’élément à l’écran. Heureusement, il faudra souvent combiner les objets de l’inventaire avec ceux du décor pour obtenir le résultat souhaité.

Mais le jeu est entrecoupé de divers mini-jeux auxquels il ensuite possible de rejouer directement depuis le menu principal. Au final, Dirk Dagger et le Zeppelin Nucléaire conserve une bonne durée de vie pour un jeu du genre. Et les amateurs de points N-Gage pourront également refaire le jeu afin de trouver les quelques achievements secrets cachés dans le jeu.