Dans Tile Path, il fallait trouver le bon chemin vers des tuiles de la même couleur, dans Glean, il faut attraper différentes formes afin de passer au niveau suivant. Le but est simple, au sein de chaque niveau, vous avez une même forme reproduite en grande ou en plus petite. Si les plus grandes doivent être obligatoirement récupérées pour passer à la suite, les plus petites elles, sont nécessaires si vous voulez faire un « Perfect ». L’objectif est de récupérer tout ce beau monde d’une traite en traçant avec le doigt un chemin attrapant toutes les formes, quelles que soient leurs tailles. Pour corser un peu la difficulté, les développeurs interdisent les croisements et les retours en arrière.

Si pour récupérer les gros objets, la technique est plutôt facile et offre plusieurs chemins différents, pour faire un score parfait, il faut clairement se creuser la tête pour trouver l’unique chemin pour l’on puisse tous les attraper. Les défis sont nombreux, il y en a 160. Glean est très addictif, et on enchaine les niveaux se déroulant dans plusieurs mondes différents, un monde donnant accès à une nouvelle forme. On aurait toutefois aimé qu’il soit plus difficile, et donc plus long. Il ne faut en effet pas se dire que plus on monte en niveau, plus la difficulté augmente. Parfois au milieu d’une série de 20, on pourra tomber sur le troisième qui s’avère être un challenge efficace, tandis que les autres se révèleront assez facile, voir évident. Dans tous les cas d’ailleurs, le chemin unique pour attraper toutes les formes est évident, et c’est à partir de là que l’on peut se créer un chemin idéal.

Tant que vous ne décollez pas votre doigt du chemin, que vous ne revenez pas en arrière, que vous ne butez pas contre un cul-de-sac, vous pouvez avancer et donc cumuler les tentatives. Un die & retry en quelque sorte, jamais frustrant, mais plutôt particulièrement motivant. Et si vous n’y arrivez pas, tentez de demander à vos amis. À ce sujet, on est d’ailleurs un peu déçu de ne pas avoir de fonctions de partages sur les réseaux sociaux (ou par sms) pour appeler à l’aide, au lieu de passer par le peu pratique screenshot. On l’a dit, malgré quelques niveaux plus difficiles que les autres, on est venu à bout des 160 défis que nous étaient présentés assez rapidement, comptez un peu moins de 4h pour en venir à bout. On imagine que les développeurs travaillent à l’ajout de niveaux supplémentaires, et vu le prix (99 centimes), on ne va pas jouer la fine bouche.

Durant notre partie de Glean, on a également été témoin de quelques bugs, lorsque de la sélection d’un niveau après avoir fait défiler les mondes, on ne pouvait parfois pas cliquer, le défilement remplaçant le clic, si bien qu’il fallait relancer le jeu. Par ailleurs, si on peut terminer le jeu, le 100% n’était en l’état pas possible puisque le niveau 16 du dernier monde avait une forme impossible à atteindre, un bug gênant, mais qui est en passe d’être corrigé. Enfin, l’absence de succès ou de timer limite la rejouabilité, et la perte de la sauvegarde quand on passe de la version d’essai à la version payante dérange un peu, mais c’est sans doute une limitation de l’OS.