Vous incarnez un petit Bandicoot, singe intrépide pouvant grimper,  courir, sauter et se battre au cœur  d’un décor résolument 2 D : on aime ou on n’aime pas, moi j’adore. Le plateau et l’évolution du jeu est très clairement inspiré de Sonic, avec une petite touche de Mario. Si vous êtes un adepte de ces deux titres, vous découvrirez de nouvelles sensations et particularités dans Crash Bandicoot.

En effet, au-delà de certaines ressemblances flagrantes, les concepteurs ont eu la bonne idée… d’avoir de bonnes idées ! Le jeu démarre bien… quelques écrans vous racontent la petite histoire, puis vous lancent dans le premier niveau en vous expliquant chaque fonctionnalité au cours même du jeu. Inutile de se servir de l’aide, chaque commande vous est expliquée au fur et à mesure.

Vous pouvez grimper, collectionner des fruits, frapper, et même vous servir d’un coup spécial. Les petits textes reviennent régulièrement pour vous apprendre une nouvelle fonction ou vous compter la suite de l’histoire. Histoire assez classique, bien entendue, mais très utile pour le côté immersif.  La musique est entraînante et accompagne très bien vos parties.

Les commandes sont assez simples et sont vite assimilées, permettant toutefois des possibilités de combat inattendues, comme ce coup aérien permettant de castagner plusieurs adversaires à la fois. Le parcours vous offrira tous les ingrédients typiques de ce genre de jeu. Lianes, précipices à grimper, bumpers, etc. la recette a été respectée. Les décors sont évolutifs et vous emmènent vers d’autres mondes de l’île.

Nous avons donc là un jeu reprenant des bases classiques mais apportant de petites touches d’originalités, ça et là… Suffisamment pour divertir et pour enchaîner des parties sans se lasser. Seul réel défaut : le peu de difficulté. On n’a vraiment pas grand mal à puncher les gros gorilles et à réduire les autres ennemis en miette. Mais Crash Bandicoot reste une réussite.