Motorstorm, c’est l’une des licences tout-terrain phare de Sony. Et malgré le relatif échec du dernier épisode qui était sorti sur PSP et PS2, le constructeur japonais ne baisse pas les bras et propose au passage un nouveau concept pour MotorStorm RC. Les développeurs des premiers opus sur PlayStation 3, qui ont également été à l’origine des WRC au début des années 2000, essayent ainsi de capter un nouveau public, fan de petits véhicules surpuissants, centré autour d’un gameplay très fun et loin des simulations automobile. Débarrassé des contraintes de la 3D en temps réelle, et de son culte du parfait, la licence semble donc se libérer d’un certain poids en optant pour une caméra en 3D isométrique, très éloignée du champ de bataille. Un parti-pris qui choc, évidemment, dès les premières minutes, mais qui a le mérite d’apporter un certain rafraichissement à la série.

Car ce gameplay plus miniature, nous fait forcément nous rappeler les micro-machines avec un gameplay nerveux, très simple d’accès aux premiers abords, mais qui demande toutefois une certaine concentration pour être parfaitement maitrisé. Car Motorstorm RC n’utilise pour l’occasion que les deux sticks, l’un permettant d’accélérer, tandis que l’autre vous proposera de diriger vos véhicules. Pour que le challenge devienne encore plus compliqué, notez la présence d’une option permettant de modifier la position de la caméra - la plus proche étant réservé à celles et ceux connaissant le circuit sur le bon des doigts.

Ne laissant finalement aucune place au faible, ce nouvel épisode se veut réglé comme une horloge. Les virages endiablées sur de la neige ou de la terre devront être pris différemment pour ne pas simplement vous crasher et perdre l’avance que vous veniez tout juste de gagner sur vos concurrents. Une fois bien maitrisés, les circuits vous demanderont de décrocher les médailles et… c’est tout. Car le gros manque de MotorStorm RC, c’est sans aucun doute son mode multi. Il n’y a aucune possibilité de jouer à plusieurs. Même s’il est disponible à petit prix sur la PSN, le titre se termine alors très rapidement, et dès que vous aurez tout débloqué, la rejouabilité est quasi-nulle. Quant aux graphismes, la 3D isométrique est comme on l’a dit, une bonne idée, et permet d’apprécier les détails ici et là des tracés venus pour certains des anciens épisodes. On est certes très loin d’un WipEout 2048, mais les deux productions ne jouent certainement pas dans la même catégorie.