Trois types de personnage sont disponibles, et là encore, impossible de ne pas penser à Diablo : le guerrier de la terre, très résistant et spécialiste du corps à corps ; il utilise également des cris spéciaux pour affaiblir ses ennemis. Le magicien du vent utilise une panoplie de sorts allant des attaques magiques directes à l’invocation de créatures en passant par des pouvoirs mentaux. Le troisième personnage disponible, la guerrière du soleil, constitue un compromis entre combat physique et magique, étant capable d’infliger d’importants dégâts à distance à l’arbalète mais aussi d’utiliser de puissants sorts pour se soigner ou pour infliger des dégâts de zone.

Détail fort agréable : le jeu propose 3 emplacements de sauvegarde, ce qui permet de recommencer l’aventure sans avoir à effacer son personnage précédent. Cela s’avère particulièrement utile pour le mode arène. Dans ce mode, l’objectif est de survivre à des vagues d’ennemis, en atteignant le score le plus haut possible. Il est possible d’utiliser un des personnages de l’aventure.

Quand au scénario, il est divisé en 5 chapitres et composé de 46 niveaux, allant de notre village natal jusqu’au plus profond de l’enfer. Chaque niveau comporte de un à trois objectifs, tels que tuer un certain nombre de  monstres ou un boss, survivre un certain temps, tenir un point, escorter ou protéger nos alliés, etc. mais cela ne change pas beaucoup le gameplay. Le cœur du gameplay reste de tuer tous les ennemis.

Au fil de l’aventure, notre personnage progresse de niveau, obtient de nouvelles armes et armures et gagne des points de compétence. Ces points peuvent être dépensés dans un arbre de talents qui permet débloquer de nouvelles compétences actives ou passives. Cet aspect de la personnalisation est très réussi et permet d’orienter notre personnage selon le gameplay que l’on choisit. Ces compétences sont ensuite attribuées aux touches 1 et 3, et il est possible de changer ces compétences avec les touches 7 et 9. Du coup il n’est pas possible de se déplacer en diagonale, mais le jeu est adapté et les armes possèdent un angle de tir assez large. La maniabilité est donc bonne.

Alors que HandyGames nous avait plutôt habitués à des titres très colorés et dans un style cartoon, ici l’ambiance et les graphismes sont résolument sérieux. Chaque chapitre propose une ambiance différente, mais l’on regrette la forte ressemblance entre toutes, et le coté très « marron » des graphismes. On ne retrouve pas l’ambiance sombre et inquiétante que pouvait avoir certains niveaux de Diablo.

Si Devils and Demons est un hack&slah sur mobile de qualité, il manque lui manque quelques petite choses qui rendait le massacre de monstres particulièrement jouissif dans Diablo. Les ennemis sont peu agressifs, et leurs animations lentes ne dégagent aucune violence.