Ici, plus de question de survie contre l’adversité de la nature : on incarne un scientifique bien en place dans une base militaire sur une île éloignée au milieu de l’océan. Et si l’armée a été installer une base de recherche aussi loin, ce n’est pas pour la beauté des paysages, comme on le découvre au fil de notre progression.

Les Naufragés 2 offre en effet un scénario digne d’un film moyen, ce qui reste bien pour un jeu mobile. On sera amené à voyager à travers 3 époques différentes, afin de sauver l’humanité.

Si à l’époque contemporaine une grande partie des missions consiste à discuter avec les différents personnages de la base, les aspects exploration et action sont beaucoup plus présents dans les autres époques.

Afin d’avancer dans l’aventure, il faut résoudre les quêtes qui nous seront confiées par les membres de l’équipe. Certaines quêtes facultatives rapporteront également des bonus. Pour cela, on naviguera dans les différentes époques à la recherche d’objets, de plantes, d’information et de morceaux de dinosaures...

Ces derniers ont malheureusement la fâcheuse manie de ne pas aimer qu’on leur prenne leurs œufs ou même juste une petite dent de rien du tout. Il faudra donc utiliser la manière forte : un fusil à seringue pour « endormir » les ennemis (ils doivent être très très bien endormis vu qu’on leur découpe des bouts...).

Les Naufragés 2 possède donc un système de combat pour mettre un peu de piment à ces combat. Il est fortement inspiré de celui de Zombie Infection : lorsqu’un ennemi entre en ligne de mire, un petit curseur se mets à tourner autour de lui et pour faire mouche il faut appuyer lorsque que le curseur est situé dans la zone en haut du cercle.

Malheureusement, si l’idée est bonne, la mise en œuvre est nettement plus laborieuse dans Les Naufragés 2 : le curseur ne se mets que tardivement en place et tourne trop lentement. Combiné à un système de munition très limitées et des ennemis qui réapparaissent, les phases de combat sont vite laborieuses. Heureusement, avec un peu d’organisation, elles sont assez limitées.

Ce qui nous laissent le temps de profiter de la partie aventure pure du jeu, qui est servie par des graphismes en 3D réussis. Les divers lieux sont fournis en détail, les effets d’alternance jour/nuit apportent une ambiance réussie au jeu. Dommage que le jeu souffre d’une fluidité modérée et même de quelques petits ralentissements. Rien de très gênant cependant.