I, Gladiator est un action-RPG qui mélange les techniques de combats brutaux, à la théâtralité des plus grands évènements de Rome. Vous incarnez pour cela un gladiateur star appelé Rufus, désigné par les dieux pour devenir le roi de l’arène. Vous avez été ressuscité par Mercure, et devez vous frayer un chemin jusqu’aux lumières du Colisée, et asseoir votre talent en tuant l’un après l’autre, vos adversaires. La difficulté va augmenter au fur et à mesure de votre ascension. La gameplay quant à lui, s’effectue grâce à l’écran tactile où vous devez glisser le doigt à travers l’écran pour tuer et mutiler les ennemis, où bien en bloquant les attaques grâce à votre bouclier. Ce n’est pas sans rappeler Infinity Blade d’ailleurs, à la différence où le titre ne se déroule pas sur des rails. Mais un affrontement ne consiste pas uniquement à slasher l’écran, il faudra user de tactiques pour le moins meurtrières, en courant après votre survie, et en attirant vos adversaires dans les pièges du Colisée.

Une chose est sure, c’est qu’en plus d’un gameplay intuitif, mais exigeant, I, Gladiator est également très joli. Les développeurs ont en effet adopté un style comicbook très réussi. Les effets spéciaux et les cinématiques le sont également, et un soin particulier a été apporté aux dialogues, qui ont eu droit à un enregistrement spécifique en Amérique latine.

Pourtant, malgré le style et les nombreux adversaires différents, I, Gladiator n’a pas le charme de Chair Entertainment. Il est certes possible d’enchainer les coups afin d‘atteindre un combo de 9 attaques, mais une fois que vous avez maitrisé les 8 mouvements d’une arme, on a tendance à répéter les mêmes actions. Les deux modes de jeu disponibles (Histoire et Tournois), sont de leur côté bien trop similaire pour convaincre. Il faut à chaque fois finir les objectifs, gagner de l’argent et de l’expérience pour monter son arbre de compétence. Et il faut aussi compter sur les achats in-app : on peut débloquer des packs d’or allant de 89 centimes à 44,99€ pour 1275 pièces. Très onéreux, ces achats ont tendance à broyer l’envie de jouer, car ils favorisent clairement les plus riches, même si on peut débloquer une grande partie des armes avec du temps.