Durant les trois années de développement de The Shadow Sun, on l’a beaucoup comparé à The Witcher ou à Neverwinter Night. Ça n’est pas étonnant dans la mesure où Ossian Studios a notamment travaillé sur un module de quête (devenu depuis officiel) pour le premier Neverwinter Night. Une équipe de passionnée qui nous livre aujourd’hui un jeu particulièrement attendu des fans d’action-RPG un peu old-school. Tous les ingrédients sont en effet là pour leur faire plaisir, y compris le manque de finition sur certains aspects. L’histoire du jeu nous entraine en tout cas aux côtés d’un haut dignitaire étranger qui est amené à découvrir la ville de Shar. Cette dernière a en effet vu d’autres dignitaires disparaitre sans raison. Rapidement, le héros que vous incarnez va comprendre que ces kidnappings sont liés à la peste qui sévit en ce moment même dans les zones périphériques de la ville.

Une chose est sûre : la zone de jeu est vaste. Elle couvre en effet l’intégralité de la ville de Shar et ses petits villages proches. Car au-delà de l’intrigue principale vous amenant à trouver la source de la maladie, vous aurez également pas mal d’objectifs secondaires à remplir. Il faut parfois libérer des otages d’une secte, tuer son chef, et certaines ne sont même accessibles que si vous avez les compétences nécessaires, ce qui apporte une certaine rejouabilité. On note d’ailleurs que la zone est certes vaste, mais surtout incroyablement variée. Notre personnage gagne de l’expérience à chaque fois qu’il accomplit une quête et peut ainsi varier ses attaques, tout comme celles de ses compagnons. Sachez cependant que même si vous faites le jeu à fond, vous ne pourrez pas débloquer toutes les compétences. Il est donc nécessaire d’avoir une approche tactique des combats et de gérer ses pouvoirs en conséquence.

Mais même si tout cela s’avère fort passionnant, il y a une chance pour que The Shadow Sun ne soient pas apprécié par tous. Comme on le disait dans l’introduction de ce test, le jeu souffre de problèmes de finitions. Rien de gravissime rassurez-vous, mais cela peut tout de même amener une certaine frustration durant la campagne. On ne compte ainsi plus les nombreux soucis de hitbox ou tout simplement les déplacements de la caméra rendant certains affrontements vraiment énervants. La difficulté n’est pas non plus toujours bien assurée avec un pic en début de partie qui redescend cependant assez rapidement une fois que l’on commence à avoir les compétences essentielles à la survie. Dommage que les développeurs n’aient pas travaillé le début de partie qui pourra en bloquer plus d’un. L’interface est parfois un peu capricieuse et nécessite un peu d’entrainement pour être maîtrisée.