À la découverte d'InnoGames (1ère Partie)

A partir d'aujourd'hui et toute la semaine, Pocket Gamer France vous invite dans les locaux de l'un des leaders du jeu sur navigateur et qui s'est lancé depuis quelques mois sur les plateformes mobiles. 11h. À l'aéroport d'Hambourg. Il pleut en Allemagne. Le temps est morose, mais ça ne fait rien, on nous attend chez InnoGames. Coup d'œil sur la rangée des taxis, personne, on en profite alors et annonçons notre destination : « A cette adresse s'il vous plait », présentant au chauffeur l'adresse que l'on nous a donnée quelques jours plus tôt. « Chez InnoGames ? Très bien, je connais ! » Et pour cause, l'un des principaux studios de jeu vidéo de la ville est particulièrement connu de la part de tous ses habitants. Il emploie 300 personnes et compte d'ailleurs en embaucher 200 de plus grâce au déménagement dans de nouveaux locaux dans quelques jours. Fondé en 2007, les prémices d'Innogames sont loin de ce qui se passe aujourd'hui. S'il profite désormais d'un succès toujours plus grand, c'est surtout parce qu'il a su se démarquer avec une culture d'entreprise qui n'a finalement pas grand-chose à envier au géant Google. Au fil de la visite des locaux, ceux qu'ils abandonneront dans quelques jours, on se rend ainsi compte qu'il n'y a pas de gigantesque open space comme c'est le cas dans d’autres sociétés, comme Ankama, et on parlait justement de culture d’entreprise, celle-ci se traduit principalement par ses patrons avec des fondateurs qui viennent du milieu du développement, et non pas du marketing. L’histoire a ainsi commencé avec Guerre Tribale et le succès allant avec, le petit studio est devenu très grand : « L’idée, c’est aussi de faire des jeux que nous voulons faire », nous confie Dennis Heinert, responsable des relations publiques chez InnoGames.

Des marchés toujours plus grands

La France est un marché très important pour InnoGames comme le prouvent les données que l’on nous présente « c’est le second marché en termes de joueurs derrière l’Allemagne, c’est un pays essentiel pour nous, on voit surtout son impact au sein des chiffres de Grepolis puisque la France est en tête au niveau du nombre de joueurs actifs », et quant à savoir pourquoi les Français accrochent davantage à Grepolis qu’aux autres jeux du studio, la réponse est simple « c’est une logique historique, même s’il n’y a pas de recette spécifique ». On le disait plus haut, les équipes de développement sont disséminées par bureaux. On retrouve ainsi des équipes dédiées au développement de Forge of Empire, de Guerre Tribale, mais aussi de Grepolis et de The West. Preuve en est que le développement de Tribal Wars 2 est très important pour InnoGames, l’équipe représente à elle seule un étage complet. Chaque matin, les différents développeurs se réunissent au sein de micro-sessions pour discuter des avancées de chacun, ce qui permet de mettre en lumière les éventuels problèmes, mais surtout de faire en sorte que tout le monde soit au courant de ce qui se fait autour du jeu. Il y a l’équipe de la version PC qui rencontre ainsi les géniteurs de la version iOS, Android, etc… Cela forme un tout logique qui donne au final une véritable fourmilière qui ne se désorganise jamais.

La seconde partie est à découvrir vendredi sur Pocket Gamer France. Rendez-vous demain pour notre preview exclusive de Tribal Wars 2 (voir la suite du programme).