Pour cette nouvelle aventure, on part aux côtés de Sarah Black, une conservatrice d’un musée qui voit débarquer le vaisseau légendaire de Davy Jones, le pirate, au milieu de sa salle d’exposition. Mais celui-ci décide de repartir en kidnappant Cory, la fille de l’héroïne. Vous êtes alors invité à l’aider et pour cela, il va falloir entrer dans un univers glauque peuplé de surprises et où le maléfique Davy Jones n’est pas forcément ce qu’il semble être. Autrement dit, il s‘agit d’un nouveau jeu d’aventure et d’objets cachés signé Artifex Mundi et G5 Entertainment. On connait déjà la musique, le studio d’Europe de l’Est n’en étant pas à son premier jeu de ce type, et c’est ce qui rend la surprise que l’on avait pu avoir dans les deux précédents épisodes un peu moins présente. Une chose est sûre, c’est qu’un pacte a été passé, et qu’il faudra le renverser.

L’histoire de Nightmares from the Deep : Davy Jones est, bien que convenue, relativement intéressante grâce à quelques séquences bien trouvées où le véritable scénario se révèle au joueur. Quant au gameplay, si vous avez déjà joué à la série, ou tout simplement à un autre jeu du type Hidden Object, vous avancerez en terrain connu. Pour les autres, sachez que vous allez devoir faire avancer le récit en terminant une série d’énigmes, tout en combinant des objets d’une liste qu’il faudra trouver dans différents écrans. Comme d’habitude, les casse-têtes sont plutôt ingénieux, bien que trop souvent faciles à terminer sans l’aide du bouton d’indice (qui n’est d’ailleurs pas conseillé d’utiliser). Les scènes de recherche d’objets peuvent également être contournées en terminant un mini-jeu dont les règles sont proches du Majhong, assurant au titre une certaine souplesse et une variété (bien qu’artificielle).

Dans tous les cas, il faut quand même admettre que cette nouvelle aventure manque sérieusement de profondeur. La durée de vie n’est pas non plus au rendez-vous (comptez moins de 4h pour tout terminer). Là où Nightmares from the Deep : Davy Jones met tout le monde d’accord en revanche, c’est dans ses décors toujours réalisés avec soin, bourré de détails, et qui permettent d’accrocher le joueur très facilement. Il s‘agit certes toujours de séquences statiques, mais elles font leur effet. Les couleurs sont nombreuses, et les allers-retours peu nombreux, ce qui évite à une certaine monotonie de s’installer.