Si l’on devait résumer Out There en quelques mots, on dirait qu’en dépit d’une aventure passionnante, chaque saut dans l’inconnu peut se révéler être le dernier, mais il pourrait tout aussi bien devenir la plus grande aventure que vous pourriez vivre. Pour  construire son gameplay, le jeu de Mi-Clos Studio puise son inspiration dans FTL : Faster Than Light, mais aussi dans la franchise Mass Effect. Pour autant, il apporte aussi ses propres fonctionnalités au sein des titres qui nous proposent d’explorer l’espace, et y ajoute alors une note mélancolique qui persiste même lorsque vous détruisez malencontreusement votre vaisseau, ou que ce dernier s’avère être à court d’oxygène. Le monde de Out There est un monde où les accidents sont imprévisibles et aléatoires. Il est aussi peuplé de calamars géants et luminescents, bien que vous ayez plus de chance de vous faire avaler par une supernova durant une phase où vous effectuiez des réparations.

Votre vaisseau est constitué d’une série de compartiments. Ceux-ci peuvent être utilisés pour stocker des éléments que vous avez récupérés sur les planètes que vous visitez, ou des choses nécessaires pour traverser l’espace en toute sécurité, protéger votre coque et absorber la presse de l’écrasement d’un trou noir. Vous commencez le jeu avec une réserve de ces quelques éléments, ainsi qu’avec un peu de technologies, et vous êtes ensuite seul dans l’immensité de l’univers, avec une étoile lointaine à visiter comme premier objectif qu’un alien en forme de cube vous a donné. La difficulté est au rendez-vous : le voyage que vous vous apprêtez à faire vous réserve de nombreuses surprises et vous allez mourir. Beaucoup. Mais chaque décès vous permet d’affronter le prochain univers généré aléatoirement d’une manière plus intelligente.

Out There se divise en différentes parties. On commence avec la carte de l’univers avec un marquage jusqu’où vous pouvez aller. Une fois près de votre objectif, vous devez voir ce qui s’y cache. S’il y a une étoile ou une planète, vous devez utiliser votre doigt pour savoir ce que ces deux éléments vous réservent, et notamment combien vous coûtera en carburant leur exploration, et toute autre information qui pourrait se révéler importante pour la suite. Une fois en orbite autour d’une planète, vous disposez alors d’une variété d’options en fonction de l’équipement dont vous disposez. Il y a des sondes qui permettent d’effectuer des analyses par exemple. La dernière étape consiste à dépenser du carburant et de l’oxygène pour atterrir en toute sécurité. Une fois que c’est fait, vous pouvez alors creuser la planète pour trouver des minerais ou interagir avec les indigènes si la planète dispose d’une atmosphère respirable. Ces derniers vous permettront alors d’apprendre mots et  es technologies inédites.

Dans le jeu, tout à une conséquence et un coût. Qu’il s’agisse d’une discussion anodine avec une forme de vie extraterrestre ou simplement l’atterrissage sur une planète, vous finirez probablement par perdre quelque chose. Dans notre cas, on a débarqué dans une ville déserte. La coque de notre vaisseau est percée, les chances de survie sont nulles, et dans quelques minutes, on passera de vie à trépas. Mais le voyage en valait la peine, même si on va se retrouver perdu dans l’espace gelé. L’expérience que l’on revit à chaque fois offre toujours quelque chose de nouveau, et c’est qui fait la grande qualité de Out There. Une fois qu’on repart pour un tour, on va tenter d’amadouer de nouvelles espèces, mais aussi de bâtir un vaisseau toujours plus résistant. Une chose est sûre : à chaque fois que vous allez envoyer une sonde, vous aurez toujours ce sentiment d’incertitude pour savoir si vous n’allez pas mourir dans d’atroces souffrances la minute suivante.