Il y a beaucoup d’inspiration de Canabalt dans ALONE…. Il s’agit d’un runner automatiquement ridiculement rapide, avec de superbes graphismes, se déroulant dans un univers qui s’effondre tout autour de vous. Il capte magnifiquement le désespoir d’un minuscule grain de vie dans un espace gigantesque qui essaye de vous tuer. Et c’est aussi péniblement addictif. Les petites parties très courtes se changent rapidement en de longues sessions de jeu dans lesquelles vous allez vouloir battre votre meilleur score, et découvrir de nouveaux décors. Dans ALONE…, vous jouez un petit vaisseau spatial dans une caverne qui s’écroule. Vous vous déplacez de haut en bas en glissant votre doigt n’importe où sur l’écran. Les commandes sont nettes et d’une précision remarquable. Glissez un peu trop, et vous vous encastrerez dans un mur, et cela mettra fin immédiatement à votre course. Vous pouvez aussi recevoir une pierre sur la tête.

À ce moment-là, vous pouvez utiliser l’une de vos deux barres de vies qui se rechargent, vous permettant de rester en vie quelques secondes supplémentaires. C’est une expérience délirante et rapide qui exige une concentration incroyable pour réussir. Plus vous avancez, plus des surprises vous attendent comme l’apparition de roquettes, ou d’autres dangers, qui sont cependant indiqués quelques secondes avant leur apparition grâce à une signalétique jaune qui clignote. La simplicité de ALONE… le rend follement amusant. Pour dépasser les quelques secondes de survie, il vous faudra déjà pas mal d’entrainement. C’est un jeu qui vous met au défi dès la première seconde, mais qui n’est jamais injuste. Une expérience arcade enroulée autour d’un esthétisme SF qui lui offre d’excellents moments visuels.