Basé sur les éléments graphiques créés pour Doom 3, DOOM Resurrection comporte donc une certaine similitude sur son grand frère au niveau des monstres et des environnements.

On y incarne le dernier survivant d’une unité de marines envoyés pour porter secours aux scientifiques d’une base spatiale sur Mars. On va donc devoir en découdre avec des zombies et démons en tout genre.

L’essentiel de l’aventure se déroule dans les sombres couloirs de la base spatiale. La courte distance de vision permet à DOOM Resurrection d’afficher des graphismes de très bonne qualité et des effets de lumière réussis. Malheureusement, bien que l’on fasse une petite visite en enfer pour deux niveaux, les environnements sont vite répétitifs.

Pour en découdre avec les divers monstres, notre marine a à sa disposition à tout moment 3 armes différentes, qui varient selon les niveaux, à l’exception du fusil mitrailleur de base. Illimité en munition, ce dernier est notre arme principale et sera accompagné selon les niveaux d’un ou deux fusils à pompe, d’un pistolet laser, d’une tronçonneuse ou du célèbre BFG…

Pour viser, on utilise ici l’accéléromètre de l’iPhone plutôt que de taper directement à l’écran là où l’on veut viser comme dans la plupart des rail-shooters iPhone. On incline donc l’iPhone sur le coté et vers l’avant/l’arrière pour déplacer la mire de visé à l’écran. On tire à l’aide d’un bouton placé en bas à droite (configurable) et l’on recharge manuellement en touchant le haut de l’écran.

Après une période de prise en main assez déroutante mais finalement rapide, ce système de visée s’avère très efficace. Tout d’abord, car il permet un véritable apprentissage et une montée en précision du joueur à mesure qu’il progresse dans le jeu. Ensuite, vu que nos doigts ne touchent que les bords de l’écran, on voit ce que l’on fait et dans quoi on tire, ce qui n’est pas une évidence pour un shooter sur iPhone !

Du coup, le jeu prend en compte la zone du monstre sur laquelle on tire, et en particulier la tête (quand il y en a une). Alors qu’il faudra jusqu’à un chargeur entier pour abattre les monstres les plus coriaces, seules quelques balles dans la tête suffiront.

Par contre, par rapport à un FPS classique, on sacrifie ici la gestion manuelle des déplacements. Dans DOOM Resurrection, notre héro avance automatiquement de scène en scène, chaque arrêt étant suivi de quelques vagues d’ennemis à dégommer avant qu’il ne nous atteignent ou ne nous tire dessus. Pour ceux qui lancent des projectiles, il est également possible de les esquiver en utilisant le pouce gauche.

Le gameplay de DOOM Resurrection, est finalement plus proche de celui de DOOM 3 que l’on pourrait le penser, mettant la rapidité de la visée et la précision au cœur du jeu, au détriment des déplacements.

Le seul point ou DOOM Resurrection pèche véritablement c’est au niveau de la durée de vie. Avec 8 niveaux de 10-20 min chacun, le jeu se fini en niveau normal en moins de 3 heures. Reste ensuite la possibilité de le refaire en niveau difficile ou cauchemar, et d’essayer d’avoir le score maximal à chaque niveau, mais l’intérêt reste assez limité.