Données relatives au jeu :
• Jeu TPS (Third Person Shooter), type "Resident evil like"
• Anglais sous titré français.
• Durée de vie approximative entre 3 et 5 heures.
• Entre 10 et 20 minutes par niveaux.
• Jeu composé de 12 niveaux, 2 personnages et 2 modes de jeu.
• Contrôle par touches sensitives. Pas d’utilisation de l’accéléromètre.

Comme un air de déjà vu.

On le sait désormais, Gameloft]] est capable de sortir des jeux d'une qualité incontestable tout en plagiant librement les idées et concepts de jeux célèbres. [[Zombie Infection, au même titre que Nova, ne fait pas exception à la règle. Il faudrait être aveugle pour ne pas faire le parallèle avec Resident evil 5. La preuve dès le début. Le premier plan de la  cut-scene d'introduction est un quasi copier coller de celle de son ainé. On pourrait presque voir la voiture de Chris en contrebas.

Mais, après tout, si le plagiat est de qualité et le jeu final, fun, pourquoi se plaindre? La réponse, un peu plus bas.

Zombie Infection iPhone
A gauche, l'un des premiers plan de resident Evil 5, à droite, ... et bien, la même chose dans Zombie Infection. Si c'est pas la preuve par l'exemple ça !

Du zombie tu dézingueras.

C'est un fait, un zombie n'existe que pour se prendre une bastos dans la caboche. Et si Zombie Infection ne fait pas dans l'original il permet au moins de se distraire avec de la bidoche morte vivante à dézinguer par poignées. Avec plusieurs armes au choix, de la mitrailleuse, au pistolet en n'oubliant pas le fusil à pompe ou carrément la gaitling lourde, c'est dans de belles gerbes de sang que nos chers petits monstres se feront démembrés, explosés, bref, perdront le peu de vie qu'ils leur reste.

Pour les plus sadiques d'entre vous on peut aussi noter que des finishs plutôt gores à base de démembrement ou de tête éclatées sont aussi possibles. Comme quoi, avec des zombies comme amis, on a pas fini de s'éclater.

Les contrôles ont l'avantage d'avoir été bien pensés. On dirige le personnage avec le stick gauche, regarde avec le droit et on dégaine avec un bouton à droite. On change alors de mode vue (caméra derrière l'épaule du personnage) pour désormais pouvoir viser avec le pad gauche et tirer avec le bouton droit. Simple, intuitif et presque bien fichue. Mais on y reviendra un peu plus loin.

Bien équipé tu partiras.

S'il y a bien quelque chose que Zombie Infection réussi parfaitement, c'est à nous pêter la rétine avec ses graphismes fins et détaillés et ses environnements variés. Chaque niveau propose un nouveau lieu avec son lot de scripts et de situations différentes. Quand ce n'est pas un accident de voiture qui vous oblige à protéger l'un des personnages au sol, ou un trou qui vous englouti soudainement dans une mine c'est un zombie au contrôle d'une grue, qui vous bazarde des containers sur le coin de la tronche. On a pas vraiment le temps de s'ennuyer et ce n'est d'ailleurs pas le nombre parfois imposant d'ennemis à l'écran qui me fera mentir.

Il est clair ici que Gameloft ne nous a pas floué, d'abord parce que le jeu n'est pas cher, (Zombie Infection coute seulement 3€99), mais aussi et surtout parce qu'il est blindé à ras bord de contenu. Entre les trophés à débloquer, les deux modes de jeux (scénario et infini), les 5 heures pour boucler le scénario, les statistiques très complètes et les objets/secrets à découvrir, on n'en fait pas le tour le premier jour. iEt ne  parlons pas du jeu en lui même qui, bien que scripté jusqu'à la moelle, est suffisamment fun pour relancer une partie ou parfaire son temps sur un niveau.

Pour finir, on peut aussi signaler, un vrai scénario, bien que pas très original, assez bien amené et soutenu par un très grand nombre de cut scène. On ne va pas non plus cracher dans la soupe à ce prix là.

Par contre, un peu rigide tu seras.

Et oui, Gameloft ne s'est pas contenté de repomper à mort le titre original sur ses points positifs, ils ont aussi récupéré tous ses défauts. Bravo!!

Tout d'abord, les persos, anti-charismatiques au possible (rien à voir avec notre plantureuse Sheva Alômar d'origine. Miam ^^), avec un magnifique look 80s' (le blouson en skai rouge et les cheveux violet, mmh.), sont aussi agiles qu'un dromadaire sur des patins à glaces. Non seulement ils sont mous et complètements anémiques, mais en plus, encerclés par des zombies, ils ne sont pas capables d'aligner leurs cibles correctement. Non pas que les commandes soient mal foutues, mais plutôt que l'iphone n'est pas vraiment adapté à ce genre de jeu. A quand un accessoire avec des boutons physique ?

Après quelques longues minutes de labeur, on fini tout de même par s'habituer à la maniabilité et tout rentre dans l'ordre. Et bien non! Si vous êtes comme votre dévoué testeur, en possession d'un Iphone 3G et non 3GS, alors vous aurez droit à quelques magnifiques plantages et à un effet, particulièrement réussi, de saccade, fps à 5 images par secondes. On a le temps de profiter du paysage. Heureusement ce n'est pas permanent. Il faudra juste passer outre ces deux ou trois petits passages mal gérés, pour retomber sur un jeu vraiment agréable à jouer. Il faut tout de même reconnaître que Gameloft à réussi un bel exploit en affichant autant de personnages à l'écran tout en ayant des décors très détaillés.

Dernier point à signaler. Ce qui fait pas mal d'ombre à Zombie Infection, c'est sa comparaison logique avec Resident evil 5. On sera tout à la fois heureux de retrouver un jeu similaire sur son iPhone / iPod Touch et déçu de n'avoir que des persos anti charismatiques et un scénario léger de secondes zones couplé à un jeu qui globalement manque de personnalité.

Bien copié, mais pas égalé.