Dans notre interview exclusive de Remedy, le studio nous apprenait qu’il ne s’agissait pas d’un portage direct, mais bien d’une réécriture complète du projet pour coller au mieux aux capacités de l’iPhone et de l’iPad. Du coup, ce qui marque le plus le joueur, c’est sans aucun doute le lifting, ou plutôt l’énorme ravalement de façade qui a été opéré sur le titre.

Cependant, les bases sont toujours bien présentes, la caméra par exemple, est toujours disposée au dessus de la zone de jeu ce qui permet d’avoir une impression de jouer à un remake de Micromachine. Évidemment, cela permet aussi (et surtout) d’éviter de trop en faire côté détails mais les efforts sont là et on ne peut pas le nier. Pour ainsi dire, le titre a gagné et fluidité et les courses déjantées à travers la cambrousse se font sans aucun ralentissement.

Il faut dire que le cœur du jeu se situe, sans l’ombre d’un doute, sur son côté bourrin et rapide, et grâce à une optimisation sans faille sur iPhone 4, le plaisir reste intact quelque soit nos actions. On ressent d’ailleurs ce changement dès les premières secondes avec des décors finalement bien remplis, même si l’on peut constater quelques textures baveuses inhérentes aux plateformes concernées. On notera aussi que la version iPhone a eu droit à une compatibilité avec le Retina Display, tandis que la version iPad ne profite pas du dernier lifting opéré par Apple et concernant l’iPad 2. Tant pis.

Après s’être intéressé aux graphismes, on peut désormais s’arrêter sur le principe du jeu qui n’a lui, pas changé d’un iota. En l’occurrence, vous incarnez un ancien prisonnier qui va devoir se battre dans des arènes avec l’aide de sa voiture et des armes qu’il collectionne pour survivre. Côté gameplay, on est face à du très classique puisque vous devez pulvériser 5 adversaires tout au long du circuit qui ne prendra pas plus d’une minute de votre temps avec l’aide d’armes et de bonus que vous débloquerez au fil de votre avancée.

Le tout se joue avec un joystick virtuel vraiment très réactif et avec un pad pour accéder aux différentes options du véhicule. Très accessible le titre de Remedy est donc un petit bijou de simplicité, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Et si l’on perd forcément en précision, cela fait parti du jeu et les développeurs sont arrivés à nous concocter quelque chose de solide malgré les limitations du support.

L’ambiance du jeu d’origine sorti en 1996 sur PC est en tout cas respectée avec des cinématiques façon BD, en VO, qui permettent aux joueurs de s’intégrer à l’univers si particulier de Death Rally. Le mode carrière reste cependant assez court, ce qui fait que vous en aurez vite fait le tour. Mais le mode multijoueur, promis par les développeurs dans notre interview exclusive de Remedy, ne devrait plus trop tarder désormais.