Alors que de nombreux autres jeux de recherche d’objets cachés de G5 Entertainment proposent des aventures particulièrement intéressantes pour les joueurs occasionnels, Where Angels Cry a du mal à dépasser le stade de la médiocrité. Regrettable lorsque l’on prend en compte les débuts prometteurs du jeu. Au départ, on incarne en effet un moine dans un monastère de Rome, à l’époque du Moyen-Age. Mais un beau jour, de mystérieux évènements se produisent, et la disparition d’un autre moine va alors attirer l’attention. Vous êtes alors envoyé sur ses traces, et devez donc logiquement le retrouver, tout en terminant au passage plusieurs énigmes. Et si le récit n’est pas forcément original, ce n’est pas ce point qui va le plus desservir le jeu, mais bien son gameplay.

Le titre possède un certain nombre de tâches à accomplir, mais on ne sait jamais vraiment pourquoi il faut les faire. Il n’y a en effet aucune scénarisation, ou en tout cas pas beaucoup de liens avec le récit en cours. Par ailleurs, les énigmes à accomplir ne sont guère passionnantes, ça manque d’intérêt, de quelque chose qui motive le joueur à aller plus loin. Parfois, il est même conseillé d’appuyer sur le bouton d’indice pour aller plus loin tant ce que l’on fait est ennuyeux et manque de clarté. Les mini-jeux habituels de leurs côtés loupent aussi le coche avec des objectifs à accomplir vus et revus, tout comme les tests de logiques. Quant au mode duel, un genre de match-3, il arrive à nous satisfaire un peu plus que le reste du jeu, grâce à une approche légèrement différente. Mais ça ne suffit pas à apprécier Where Angels Cry. Surtout que le titre baigne dans des environnements loin d’être joli.