Conduire un tracteur avec une remorque dans la vraie vie est assez difficile les premières temps. Si vous venez de la campagne, alors peut-être que ça n’a plus aucun secret pour vous, mais pour celles et ceux qui n’y ont jamais touché, c’est un vrai mystère. Sans surprise donc, dans Farming Simulator 2014, c’est aussi le cas. Cela peut même prendre un temps fou avant que vous ne compreniez pourquoi tout va dans la mauvaise direction, et que votre collecteur à grain fait exactement la même chose que votre moissonneuse-batteuse, ce qu’elle ne devrait évidemment pas faire. Et parce que l’agriculture prend beaucoup de temps, il y a aussi pas mal d‘attente. Certains cycles de plantations prennent autant de temps que dans la vraie vie, mais cela ne les rend pas moins ternes pour autant.

Farming Simulator 2014 suit le même modèle que ses prédécesseurs. Vous devez à la fois vendre et cultiver différentes plantations. Mais aussi acheter plus de choses avec le profit que vous faites. C’est une idée de simulation simple présentée dans un emballage plutôt sympathique à regarder. Votre ferme commence avec deux champs que vous pouvez ensuite étendre en ajoutant différentes cultures et de nouveaux pâturages lorsque votre empire agricole sera en plein essor. Regarder où vous pouvez obtenir votre produit au meilleur prix est la clé de la réussite, tandis que de petites quêtes apparaitront de temps en temps pour vous mener vers une nouvelle direction.

Les contrôles sont assez simples : une série de boutons en bas de l’écran vous permet d’aller sur os différents appareils, et un joystick permet de maitriser la vitesse. Un second se charge quant à lui de la direction. Vous pouvez accéder à une vue « cockpit », mais il est cependant déconseillé de le faire car votre véhicule pourrait se coincer dans le paysage, ou tomber à cours de carburant. Il y a en tout cas un charme étrange qui se dégage du jeu, mais la routine que représente son gameplay n’est pas franchement intéressante. Le mode multi en local permet de jouer dans la ferme de ses amis, mais ça n’a finalement que peu d’intérêt.