Comme dans les autres versions de Goat Simulator, vous incarnez une chèvre. Et comme toutes les chèvres, votre seul manière de survivre est de manger. Dans cette espèce de crossover entre Goat Simulator et le MMO axé survie DayZ, vous passerez le plus clair de votre temps à mettre des coups de boule dans des bateaux, faire des cascades idiotes dans des chutes d’eaux, agripper des voitures avec votre langue et aussi exploser des zombies, parce qu’il fallait bien des zombies dans tout ce bordel.

En vérité, la référence à DayZ est un peu plus qu’une petite marque d’affection envers le jeu de Bohemia. Oui, GoatZ est un peu plus qu’une nouvelle skin pour Goat Simulator. Oui, il y’a deux menaces constantes à gérer, à savoir la faim et l’apocalypse zombie. Et oui, on trouve quelques éléments de craft ça et là. Mais GoatZ reste un jeu où on passe son temps à courir dans un monde ouvert dense, et en faisant des cascades permises par la physique volontairement à la rue du jeu. On y fait grosso modo les mêmes choses que dans le Goat Simulator original, avec des zombies à poutrer en supplément. On a toujours des objectifs assignés de façon aléatoire qui impliquent par exemple de tuer un certain nombre de zombies avec une arme particulière.

Malheureusement, le fait que GoatZ propose autant de fun débile que le jeu original ne peut que démontrer les failles de Goat Simulator. Car comme dans ce dernier, il est aussi mal foutu que dans sa version PC originelle. Sans compter la maniabilité tactile et les graphismes plus moches qui viennent se greffer à ce foutoir. Un foutoir très fun certes, mais un foutoir total, accompagné par une instabilité certaine (le jeu étant assez sujets aux crashs et autres bugs). Pour conclure, GoatZ c’est tout simplement plus de Goat Simulator, à une échelle plus petite, et une ambiance de fin du monde/apocalypse zombie. Et c’est à la fois la plus grande recommandation et le plus grand avertissement que l’on puisse vous faire.