RedLynx]], le studio finlandais déjà à l'œuvre sur Trials HD et [[DrawRace 2, ne semble pas vouloir quitter son domaine de prédilection, les jeux de course déjantés. Car ne vous y trompez pas, malgré son nom un poil usurpé, MotoHeroz, ne vous proposera pas d'enfourcher une bécane rutilante mais 6 voitures originales dans des courses endiablées.

Un Gameplay fun et connu

Le gameplay de MotoHeroz est relativement simple. On se met aux commandes du véhicule proposé et on se lance à l'assaut des  parcours semés d'embuches disponibles. Pas de courses à proprement parlé car à l'inverse de la version Wii, il n'y a ici aucun conçurent ni aucun mode multi-joueurs. On évolue plutôt dans un mode Contre la Montre où il faut simplement atteindre la fin du parcours en dessous du temps de référence. En y parvenant on gagne une étoile ainsi que de l'argent nécessaires pour déverrouiller les nouveaux parcours et upgrader son véhicule. Du très classique en somme. D'ailleurs, les habitués de Bike Baron retrouveront assez vite leurs marques puisque MotoHeroz lui emprunte son gameplay nerveux ainsi que ses nombreuses cascades à base de loopings et autres flips. De plus les commandes y sont rigoureusement identiques avec deux boutons d'accélération et freinage à droite et deux boutons pour gérer l'inclinaison du véhicule lorsqu'il est dans les airs, à gauche.

De beaux atours.

Là où le jeu diffère de ses concurrents c'est sur son ambiance et son style graphique. Intégralement en 3D bien que son gameplay soit orienté 2D, il bénéficie de décors fouillés et détaillés qui apportent beaucoup de crédibilité à son univers.

Les personnages, assez anecdotiques car très peu présents ne sont pas un plus pour le jeu, toutefois le design des véhicules est remarquable. On dirait de petits jouets et ils donnent véritablement envie de progresser dans l'aventure. On notera en effet qu'ils ne sont pas tous sélectionnables dès le départ et que chacun d'entre eux correspond à un univers qu'il faudra boucler pour accéder au suivant. Une petite frustration largement compensée par la possibilité de les upgrader. On passera ainsi beaucoup de temps à rejouer les mêmes courses afin de pouvoir augmenter la vitesse, l'accélération ou la force des bonus de chaque bolide. Un vrai plus qui offre une belle rejouabilité au titre. On notera toutefois que les upgrades étant propres à chaque véhicules, il faudra recommencer à zéro à chaque nouvel univers. Un point qui en énervera certains alors que d'autres y verront une raison de reprendre chaque niveaux.

En partie gâché par les achats in-app

Ces derniers sont d'ailleurs peu nombreux (30 courses réparties en 6 univers) mais le calibrage de la difficulté (les différents paliers de temps) a été réglée au plus juste. Il faudra donc être fin pilote pour parvenir à progresser, quitte à percuter volontairement certains obstacles afin d'optimiser sa trajectoire. Un point à la fois positif et négatif car on se rend vite compte que l'on ne peut plus avancer dans le jeu sans améliorer son véhicule. Il faudra donc composer avec la boutique d'achat in-app proposant au choix, de la monnaie supplémentaire ou une upgrade maximum instantanée du véhicule. Une pratique qui fait grincer des dents d'autant que le jeu n'est pas freemium ni universel et coute tout de même 2€39 sur iPad. Bref la pilule est difficile à avaler. Il faut dire que globalement le jeu est très agréable à jouer, mais la nécessité d'en passer par des achats in-app pour continuer plombe sérieusement son intérêt.