Avec Fieldrunners 2, le studio Subatomic ne prend pas de risque et propose une suite sans pour autant bousculer les fans du premier épisode. Mais la recette avait toutefois besoin de quelques améliorations pour s’avérer parfaite, et le résultat est bien au rendez-vous. Mais comment se démarquer de la concurrence quand on propose un genre aussi fourni que le tower defense ?

Dans le cas de Fieldrunners, le but est donc de repousser les vagues d’assauts ennemis, en ne les laissant pas réagir et en les attaquant directement avec l’aide de différentes armes. Dans votre sac, vous disposerez en effet de divers équipements allant de la simple mine aux frappes aériennes. Et au fil des niveaux qu’il faudra conquérir, on en remarquera deux sortes. La première vous offre un monde ouvert où le but est de piéger l’ennemi grâce à des routes que vous aurez créées, et la seconde où le chemin sera tracé d’office et où la défense prendra une part considérable du gameplay.

Dans tous les cas, 25 niveaux vous attendent avec trois niveaux de difficulté à chaque fois. Le but étant de réussir vos missions avec une difficulté maximum dans le mode normal (dans lequel vous devrez faire face à un nombre fixe d’ennemis). Pour encore plus de stress, notez la présence d’un contre-la-montre et d’une mort subite. Le premier est un mode assez classique puisque pour réussir tel ou tel objectif, vous serez chronométré, et pour le second, c’est un nombre défini d’adversaires qu’il faudra éliminer.

La rejouabilité est bien présente puisqu’il faut faire le meilleur score possible dans chacun des niveaux. Si vous vous contentez de tracer en ligne droite, le titre devrait tout de même vous contenir pendant un peu moins de 10h, mais si vous décidez de relever le challenge, alors comptez le double, voir le triple, surtout en mode difficile.

Fieldrunners, c’est aussi et surtout un travail visuel époustouflant, et sa suite ne dément pas pas cette réputation. Le boulot effectué par les développeurs est très agréable à l’œil. Coloré, varié, proposant des effets graphiques exceptionnels, on en vient parfois à admirer la carte pour y découvrir tous les détails. L’aspect toon-shading et les mouvements perpétuels du décor à l’écran demandent certes un peu de carburant à votre smartphone, mais ce n’est que pour être encore plus convaincant.

À cela s’ajoute une bande-son fun et entrainante qui change de la concurrence. Il y a certes encore quelques thèmes un peu trop récurrents, mais globalement, l’expérience s’avère être très satisfaisante et suggère bien l’action se déroulant devant nos yeux.