Il y a peu, nous testions About Love, Hate and the other ones un super puzzle-game qui nous avait tapés dans l’œil notamment grâce à son univers maitrisé. Et ça tombe bien, car Black Pants Studio, son développeur, vient de sortir un nouveau jeu. Il s’agit de Symmetrain, un runner qui aurait pu n’être qu’un jeu de plus au sein d’un genre aujourd’hui sur-représenté sur l'App Store. Mais ce n’est pas le cas. Ce n’est pas le cas, car comme le train que l’on défiler à l’écran, il transporte avec lui un concept à la fois simple, mais qui révolutionnaire le runner dans son ensemble. Car outre la course effrénée que les wagons entreprennent sur les rails sans pouvoir s’arrêter, les développeurs ont ajouté une petite donnée supplémentaire : le jeu des différences.

Car durant son périple, le train parcourt les paysages. Ils sont soignés, à la limite de la bande dessinée et du pixel-art, il y a un vrai travail sur l’ambiance. Il est difficile de ne pas être accroché par la patte graphique qui plait instantanément. Puis commence alors l’aventure. D’abord avec un véhicule très simple qui avance tout seul à travers la campagne. Rapidement, les premières différences commencent à se manifester d’un côté ou de ‘autre des rails. Ici, il manque une maison, là, un carré de verdure, un peu plus loin, c’est un étang, suivi d’un moulin… à chaque passage en gare, vous gagnez une vie (vous en perdez une lorsque vous tapotez par erreur ou que vous oubliez une différence), mais aussi de la vitesse et un combo. Car le but est bien évidemment d’accumuler des points, et à chaque fois que vous trouvez une différence, faisant alors apparaitre le même élément du décor en double de l’autre côté du rail, vous gagnez des points, multipliés par le combo en court.

La difficulté se relance à chaque fois que vous gagnez en vitesse, et si vous vous sentez un peu trop pris à la gorge, vous pouvez tirer le signal d’alarme en haut de l’écran pour ralentir pendant quelques précieuses secondes le véhicule. Grâce à vos points, vous pouvez débloquer davantage de train, parcourant au passage l’histoire du rail avec une vieille locomotive à vapeur, pour finir avec un train à grande vitesse, et plus encore si l’on se fie au teasing que l’on nous promet. Les décors varient, mais on n’a parfois pas forcément le temps de découvrir autre chose que les plaines de la campagne. Évidemment, il faut un peu de travail pour réussir à arriver jusqu’au désert, et les réflexes sont primordiaux, on aurait cependant apprécié voir plus rapidement les différents décors. L’autre grande qualité de Symmetrain se situe dans son univers musical très zen. Mais attention à ne pas prendre le rythme de la bande-son pour tapoter les différences, vous risqueriez en effet de vous piéger tout seul sans l’aide de la vitesse.