Comme son nom l’indique, l’objectif de Burn it All est simple : à chaque niveau, il faut tout bruler à l’écran. Principalement composés de cordes, les premiers niveaux ne sont pas sans rappeler le sympathique Burn the Rope. Le principe du gameplay est cependant assez différent : en glissant le doigt sur l’écran, on déplace une petite flamme qui permet de mettre le feu aux extrémités des cordes. L’objectif étant que tout soit brulé le plus vite possible, il faudra bien réfléchir à l’ordre dans lequel on allume les éléments.

Après quelques niveaux de mise en jambe, Burn the Rope introduit progressivement et régulièrement de nouveaux éléments de gameplay : cordes brulant plus vite ou plus lentement, souffles de gaz, chauve-souris (à bruler aussi !), bombes, etc. et surtout, deux nouvelles flammes aux pouvoir différents. La flamme bleue permet ainsi d’allumer un élément n’ importe où (et pas uniquement à son extrémité), et la flamme verte peut traverser plusieurs éléments avant de s’éteindre.

Tout ces éléments apportent une grande variété aux deux premiers mondes du jeu, et les 25 niveaux de chaque s’enchainent assez rapidement. Outre ce level-design varié et réussi, la force de Burn it All et son pourtant classique système de score. Comme dans beaucoup de jeux du genre (Angry Birds, Cut the Rope), il est très facile de terminer un niveau, mais pour obtenir 3 étoiles (des diamants ici), il faudra rapidement une bonne dose de réflexion et d’agilité.

Car s’il faut bien planifier ses actions avant de se lancer dans notre œuvre destructrice, il faut aussi être capable de les effectuer avec précision. Et c’est le principal défaut de Burn It All sur iPhone : la maniabilité du jeu est globalement bonne, mais certains niveaux demandent une très grande précision dans les déplacements, qu’il est difficile d’obtenir sur l’écran relativement petit de l’iPhone. Ces niveaux sont heureusement peu nombreux, l’aspect réflexion étant généralement plus important que l’aspect agilité.

Une fois les cinquante premiers niveaux passés, on se rend compte que tout cela n’était qu’une agréable mise en bouche pour la suite, avec l’arrive d’un nouvel élément de gameplay : le retour dans le temps. A l’instar de Timeloop, une fois le niveau fait une première fois avec une flamme, on va pouvoir le refaire avec une autre flamme, le fantôme de la première refaisant les actions que l’on vient de faire. On se retrouve donc à jouer en coop avec soit même, l’objectif étant d’utiliser au mieux les pouvoir de chaque flamme pour, comme toujours, tout bruler le plus vite possible.

Niveau durée de vie, Burn It All se fini en quelques heures si l’on veut simplement terminer les niveaux sans diamants bonus. Si l’on veut obtenir 3 diamants bonus à chaque niveau, ce qui est nettement plus difficile, la durée de vie du jeu est alors nettement boostée. Il m’a par exemple fallu 7h pour obtenir 271 des 300 diamants du jeu. Par ailleurs, un cinquième monde est déjà annoncé pour une mise à jour à venir avant l’été.

Quelques mots enfin sur la réalisation : si Maestro Green Groove souffrait de son portage depuis la Nintendo DS, Pastagames a depuis démontré (avec Pix’n Love Rush) sa maitrise du développement sur iOS, et le confirme avec ce Burn it All à la réalisation sans faille. Les graphismes sont soignés et tout mignons sur iPhone 3GS, sur iPhone 4 et sur iPad, et le jeu est accompagné de plusieurs sympathiques musiques entrainantes un peu retro, que l’on coupera cependant probablement au bout de quelques heures de jeux. Le jeu comporte tout ce qu’il faut de connectivité, de succès et de classement en ligne : GameCenter, OpenFeint, Facebook / Twitter login, qu’il est possible d’activer via le menu options.